C’est que notre fameux plan - toujours lui - est un contrechamp, et que 1/ si contrechamp il y a, c’est qu’il y avait champ, et 2/ le contrechamp est, cinématographiquement, le moyen le plus efficace de créer une opposition (dans contrechamp, n’y a-t-il pas « contre » ?). « Le Bonheur dans le crime » y sert souvent de pièce à charge contre une lecture « morale » de lœuvre. Les thèmes principaux, dans Les Diaboliques, sont l'amour, l'adultère, le meurtre, la vengeance et la rancune. noyer dans la baignoire. (2) Si l'on osait, on profiterait du terme pour signaler la présence, désormais célèbre, de Jean-Philippe Smet - alias Johnny Hallyday - parmi les jeunes pensionnaires. martyrise sa maîtresse attitrée Nicole, professeur dans l'établissement. Puis le mort se relève, avec des yeux révulsés. plus encore, de braver tous les interdits pour satisfaire ses désirs? Simone Signoret, Par ses articles, pamphlets, nouvelles ou romans, le critique littéraire faisait régulièrement irruption dans les pages littérature des journaux du XIXe siècle. Saint-Cloud et le jettent dans la piscine... Alors se
(2) Si l'on osait, on profiterait du terme pour signaler la présence, désormais célèbre, de Jean-Philippe Smet - alias Johnny Hallyday - parmi les jeunes pensionnaires. Résumé" Dieu, le créateur de toutes les réalités, n'en défend aucune à l'artiste, pourvu que l'artiste n'en fasse pas un instrument de perdition. " ... Comme le précise le résumé, nous sommes en présence de six nouvelles. Décryptez Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly avec l’analyse du PetitLitteraire.fr ! Format: Zoom. dans la baignoire ! Christina est terrifiée par une présence dans les couloirs. 40 LES PERSONNAGES DES HISTOIRES RACONTÉES 40 LES PERSONNAGES DU « CADRE » 42 LES PERSONNES RÉELLES 43 L'IMMORALISME DE BARBEY 45 5. Pays : La ville est plongée dans l'obscurité. Georges Chamarat, Pierre
Otons ces mots diaboliques, noms de partis, factions et séditions, luthériens, huguenots, papistes; ne changeons pas le nom de chrétien. Georges Van Parys, Costumes : Aperçu du corrigé : Jules BARBEY d'AUREVILLY: Les Diaboliques (Résumé & Analyse) Document transmis par : emmanuelle19559. Il terrorise sa femme Christina et
Un pacte diabolique réunit les deux femmes : elles décident de le
Henri-Georges Clouzot, Georges Lourau. Résumé. Il était, de l’avis de tous, fou amoureux d’elle et lui accordait une estime qu’il ne consentait que rarement : c’est d’ailleurs elle qui, une nuit, l’avait invité à lire l’oeuvre de Boileau et Narcejac en lui suggérant qu’il pourrait s’agir d’un film pour lui, alors qu’il ruminait son projet avorté sur la tauromachie. Mais en revoyant le film, on perçoit mieux à quel point, en réalité, la machination la plus redoutable est l’oeuvre de Clouzot (dont la mise en scène nous oriente constamment vers ce qu’il veut que l’on perçoive de la vérité) et, avant lui, de Pierre Boileau et Thomas Narcejac, les auteurs de Celle qui n’était plus, roman à l’origine des Diaboliques (1) - et ce quand bien même Clouzot a abondamment trahi l’oeuvre originale pour se l’approprier, ne conservant que la trame générale du triangle pervers (dans laquelle la victime est devenue un homme, et l’assassin à la santé fragile est devenu une femme, mais nous y reviendrons là aussi). Résumé: Diaboliques nouvelles que signe Barbey d’Aurevilly, déterminé à expérimenter là la vérité la plus crue. Malgré sa condition cardiaque, elle se lève et marche péniblement dans les couloirs obscurs. Pierre Larquey, Les Diaboliques (French pronunciation: [le djaboˈlik], released as Diabolique in the United States and variously translated as The Devils or The Fiends) is a 1955 French psychological horror thriller film directed by Henri-Georges Clouzot, starring Simone Signoret, … Mais pourquoi bouge-t-il ? Les Diaboliques est un film français réalisé par Henri-Georges Clouzot, sorti en 1955, inspiré du roman Celle qui n'était plus de Pierre Boileau et Thomas Narcejac. » L’assertion demande en réalité à être soutenue : si les films d’Henri-Georges Clouzot semblent à ce point lui appartenir, ce n’est pas seulement parce que ce perfectionniste notoire supervisait chaque élément de son œuvre jusqu’à ce qu’elle coïncide tout à fait à sa vision. Quelques années avant que Hitchcock n’impose des directives similaires pour Psychose, Clouzot avait même demandé aux exploitants de cinéma d’interdire les allers-et-venues des spectateurs en fermant les portes de leurs salles... S’il n’était pas forcément le premier « film à twist » de l’histoire, Les Diaboliques peut être considéré comme l’un des premiers exemples d’un film soutenu par une campagne promotionnelle utilisant son mystère comme un moyen d’attiser la curiosité des foules. À la nuit tombée, un accident immobilise la diligence alors qu’ils se trouvent devant la … Robert Juillard. Résumé. Elle panique, et court se réfugier dans sa propre chambre. À les en croire, un moraliste ne saurait, sans se contredire, montrer le crime victorieux : lintérêt de Barbey pour lhistoire prouverait sa délectation hypocr… Suspense
CLOUZOT, D'après l'uvre de
Mais au moment où le corps est censé être découvert, le cadavre a disparu. Parce que nous avons assisté au meurtre de Michel, cette hypothèse aurait même paradoxalement tendance à s’avérer plus acceptable que la réalité, qui nécessite que le spectateur accepte rétrospectivement d’avoir été l’une des victimes de la duperie. On ne va pas revenir ici sur le plan machiavélique propre à la diégèse, mais sur les autres histoires que ce contrechamp raconte : Robert Dalban, C’est donc ce Paul Meurisse que l’on retrouve, dans notre fameux plan, sortant de l’eau avec les yeux révulsés : comme pour enfoncer le clou, la légende du tournage contribua à celle du plan en question, puisque très vite, il se dit que Clouzot avait laissé Meurisse mariner dans une baignoire d’eau froide, refaisant le plan encore et encore comme pour mieux le torturer. Il y a, dans les films de Clouzot, tout ce qu’il dit et tout ce qui est dit de lui. Les deux femmes ramènent le corps à
France, Genres : tuer... Christina attire
de Jérôme GERONIMI, René MASSON et Frédéric GRENDEL, Directeurs
Avec Le Salaire de la peur, son film précédent, Henri-Georges Clouzot avait poussé à l’extrême sa démarche de formaliste, conscient de la puissance qu’une image, bien choisie et bien articulée, pouvait à elle seule déployer. Jules Amedée; Vicomte de Brassard; Mlle Albertine; Comtesse du Tremblay de Stassville; Marmor de Karkoël; Chevalier de Mesnilgrand; Haute-claire Stassin Le lecteur n'accède jamais à leurs pensées (sauf dans La Vengeance d'une femme, qui constitue une exception intéressante). n&b, Réalisation,
Il reste moins de 5 minutes de film. Très significativement, Barbey avait d'abord envisagé de donner aux Diaboliques le titre parlant de : Ricochets de conversation. Se référant à la scène sublime qui ouvre Richard III de Shakespeare, Barbey d'Aurevilly se permettra tout dans ses récits de passion et de haine. Résumé. Jean Lefebvre, Il terrorise sa femme Christina et martyrise sa maîtresse attitrée Nicole, professeur dans l'établissement. Anatole Paris, Direction artistique : Il est condamné à tenter de comprendre leur comportement de l'extérieur, avec l'aide du ou des narrateurs. Carven, Maquillage : En écho contrasté au Salaire de la peur, film dominé par la roche et par le feu (à tel point que si l'on doit éteindre un incendie, on n’y utilise pas de l’eau mais de la nitroglycérine, et que si un personnage manque de se noyer, ce n’est pas dans l’eau mais dans du pétrole), Les Diaboliques est un film aqueux (2), qui suinte et sent la pourriture humide. » Rarement on aura entendu des répliques aussi cinglantes que celles qu’il jette, avec une violence inouïe, au visage de sa « petite ruine » d’épouse dans la première partie, à tel point que lorsque les deux femmes mettent en œuvre leur plan criminel (au bord de la piscine, tiens tiens), on a presque envie de les y encourager ! Armand THIRARD et
Mais à leur retour à Saint-Cloud, des événements étranges ne cessent de rappeler aux deux criminelles la présence obsédante de Michel... Il est des films qui, sans être parfaitement réductibles à cela, semblent presque tout entier contenus dans l’un de leurs plans. Michel Delasalle dirige à Saint-Cloud une "institution pour jeunes gens". Les Diaboliques : présentation du livre de Jules Barbey d’Aurevilly publié aux Editions Flammarion. Personnellement je ne suis pas fan de ce genre littéraire car les histoires sont souvent trop courtes et la chute brutale laissent le lecteur sur sa fin. Pour tout dire, il est presque dommage que les événements décrits dans le film reçoivent, in fine, une explication aussi rationnelle, car l’hypothèse surnaturelle avait de quoi se défendre - et même de quoi séduire. foudroyée. Attention : la suite contient de très importantes révélations Narcejac, Scénario
Dans Les Diaboliques, les femmes qui sont au centre des nouvelles sont énigmatiques, parfois presque irréelles. Il ne lui trouvait aucun talent, et s’impatientait ouvertement du retard pris par la préparation des plans (Henri-Georges prêtait une attention particulière à la lumière tombant sur son épouse, visant à la mettre le plus possible en valeur) ou par la répétition des prises. Et Christina s’effondre. Les personnages 26 LES FEMMES 26 LES HOMMES 28 L'AMBIGUÏTÉ SEXUELLE 30 LE NOM DES PERSONNAGES 35 IMAGES ET RÉFÉRENCES 37 4. 1Le débat sur les véritables intentions de Barbey dans les Diaboliques a commencé dès la publication, tumultueuse, du recueil (1874). Au moment de la réception frontale de ce plan, le cerveau du spectateur peut principalement l’analyser dans deux directions opposées, l’une d’entre elles étant immédiatement confirmée par les plans suivants (ce qui, pour autant, ne rend pas l’autre direction complètement dénuée d’intérêt) : soit Michel n’est pas mort, soit c’est un fantôme qui est revenu hanter Christina. Un jour Hauteclair… Diaboliques (les). Jules Barbey d'Aurevilly, Les Diaboliques Recueil de nouvelles Le rideau cramoisi Pendant un trajet en diligence, le narrateur rencontre le Vicomte de Brassard. Henri-Georges Clouzot, Avec : Michel Delasalle dirige un pensionnat privé de garçons à Saint-Cloud. Jacques Varennes, Et d’autre part, il y a la relation étrange, irréductible aux mots ou aux idées simplistes, entre Henri-Georges et Vera. Dans une institution destinée à l'éducation des jeunes garçons, Christina et Nicole, respectivement épouse et maîtresse du directeur Michel Delasalle, s'associent afin d'assassiner l'homme qu'ells ont fini par haïr. Henri-Georges
Une jeune femme du nom de Hauteclaire Stassin (du nom d'une épée d'après le livre) est devenue professeur d'escrime à la suite de son père. La femme et la maîtresse de Michel Delasalle, directeur d'un pensionnat de garçons, ne supportent plus cet homme autoritaire. Véra Clouzot, comportement, se mêle à l'affaire. Le plan de Michel sortant de l’eau, dans cette perspective, développe quelques mégatonnes : il s’agit probablement, toutes époques confondues, de l’un des plans les plus marquants de l’histoire du cinéma français, et ce qui demeure fascinant dans Les Diaboliques, vision après vision et longtemps après que le mystère se soit éventé, est la manière dont ce plan apparaît en quelque sorte comme le point de fuite où de multiples perspectives parallèles (autour de l’intrigue, des choix narratifs ou formels de Clouzot, du tournage du film, de la relation entre Henri-Georges et Vera...) finissent par converger et donner globalement du sens. Christina Dellassalle est seule (du moins le pense-t-elle) dans la grande pension. Le problème est qu’ici, on va en dire beaucoup trop, puisque l’on va abondamment commenter ce plan. Jean Témerson, Publié le 24 juillet 2012 par Hanta. Une œuvre au parfum de scandale Le recueil de ces six nouvelles, écrites entre Valognes et Paris entre 1866 et 1872, porte à l'origine le titre de Ricochets de conversation, qui soulignaient l'importance des dialogues. C'est un homme tyrannique, odieux. Inévitablement, on se refait alors le film, pour essayer de comprendre à quel moment on a été dupés et essayer de se souvenir des éventuels indices qui auraient pu nous mettre la puce à l’oreille... Simone Signoret, des années plus tard, affirmera que parce qu’elle avait lu le scénario, elle avait eu tendance à jouer le personnage comme une coupable, là où la volonté de tromper aurait réclamé qu’elle fasse preuve de moins d’assurance face aux premières manifestations étranges. Jacques Hilling, Spontanément, on pourrait y percevoir une référence religieuse, notamment baptismale. Madeleine Suffel, Montage : Que Michel bouge, soit. La nuit,
Paul Meurisse, Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. C’est parce que, par-delà-même la maîtrise de l’acte créatif, ses films se nourrissaient de ce qu’il était, de son rapport au monde ou aux autres. Auteur dandy et flamboyant, Jules Barbey dAurevilly avait un goût affirmé pour la provocation et les coups déclat littéraires. Jean Clarieux, Résumé du document. Jean Brochard, Qui est donc Alberte, cette jeune femme étrange, en apparence si réservée et pourtant capable de séduire le beau soldat qu'hébergent ses parents ? Pierre Boileau, Thomas Narcejac, Musique : Thomas
Recueil de nouvelles de Jules Barbey d\'Aurevilly (1808-1889), publié à Paris chez Dentu en 1874. produisent dans l'institution plusieurs faits étranges qui laissent
de 1954 durée 114'
de la photographie
Armand Thirard, Scénario : Et c'est pour elle qu'il a modifié la nature des protagonistes du roman de Boileau et Narcejac, afin de lui confier le rôle-pivot de la criminelle fragile. dans la salle de bains. Ces événements ont le pire effet sur Christina, qui est
Ruisselant, les yeux révulsés, il commence à
A cet égard, il fallait que ce plan soit le plus proche possible du terme du film, et si l'on peut trouver les quelques séquences qui suivent un peu évacuées (quoique la toute dernière scène soit remarquable, nous y reviendrons), cette sécheresse était probablement indispensable. Elles organisent minutieusement son meurtre et jètent le corps dans la piscine. scénario et dialogues de
Le fait que Les Diaboliques, et encore plus précisément, le plan autour duquel tout ce texte a tourné, soit à ce point entré dans la légende du septième art français n’a finalement rien du hasard heureux : on est loin d’avoir fini d’écouter tout ce qu’il raconte, tout ce qu'il murmure... (1) Le film n’a pas conservé le titre du roman dont il est tiré : un temps titré Les Veuves - ce qui fut jugé trop peu attractif - il emprunte son titre sans genre à un recueil de nouvelles de Jules Barbey d’Aurevilly, auteur qu’il n’adapte pas littéralement mais sous l’égide vaporeuse et immorable duquel Clouzot souhaitait délibérément se placer (jusqu’à ouvrir son film par une de ses citations). Concentrons-nous, donc, sur ce plan, puisqu’il raconte tout le reste. Ces six histoires brèves révèlent à tour de rôle les cruautés intimes, les jalousies et les amours meurtrières, d’un monde si familier que le charme opère quand la fiction s’efface. Les diaboliques Résumé Objet de scandale au XIXe siècle, ce recueil de six nouvelles nous plonge dans une atmosphère étrange et inquiétante où évoluent des personnages qui, portés par leurs passions, s'affranchissent des règles sociales et religieuses. Thérèse Dorny, Filmsonor, Ce livre m’a semblé nébuleux et flou. Mais mis dans la perspective du film, ce n’est pas tout à fait ce qu’il raconte : car si l’eau est omniprésente dans Les Diaboliques, ce n’est jamais pour ses vertus purificatrices, mais au contraire pour sa capacité à dissimuler ou à laisser croupir. Léon Barsacq, Produit par : Son rôle de Christina dans Les Diaboliques est, indéniablement, son plus beau rôle (sa participation au Salaire de la peur est anecdotique et sa prestation dans Les Espions est passablement agaçante), celui où sa fragilité et sa complexité ressortent le mieux, mais d’une manière presque morbide... Dans un supplément à l’édition du film parue en 2017 chez TF1 Video, Samuel Blumenfeld, interrogé sur la nullité effarante du remake américain qui sera fait des Diaboliques (Diabolique, en 1996, par Jeremiah Chechik), répond par ce qui semble être une lapalissade : « D’un côté, il y a un grand cinéaste, de l’autre, il y a un mauvais cinéaste. Qui sont les « diaboliques » ? croire que Michel a survécu. Résumé. Les lecteurs qui souhaiteraient poursuivre doivent donc être prévenus : nous allons, en images comme en mots, trahir le secret des Diaboliques. Le problème c'est que Serlon doit se marier avec Delphine de Cantor ; le mariage se feraquand même ! Un accident immobilise la diligence au milieu de la nuit. se relever... C'en est trop pour la frêle jeune femme qui s'écroule
Le rideau cramoisi; Le plus bel amour de Don Juan; Le bonheur dans le crime; Le dessous de cartes d’une partie de whist; À un dîner d’athées; La vengeance d’une femme; Présentation des personnages. Boileau et
Johnny Hallyday, Un inspecteur en retraite, Fichet, intrigué par son
1955 1 h 54 min. son mari à Niort, lui fait boire un soporifique, et aide Nicole à le
Résumé. Ils ont une fille, Alberte, tout juste sortie du pensionnat pour vivre auprès d’eux. Aux yeux des critiques, la fin heureuse pour les criminels constitue une pierre dachoppement pour une telle interprétation. Les diaboliques. Les intentions réelles des Diaboliques ne sont jamais révél… Dans la salle de bains, elle se fige de stupeur : derrière elle, Michel est là, immobile, sous l’eau de la baignoire. Depuis ce plan initial qui voit la camionnette de Michel rouler dans une flaque boueuse en écrasant le bateau de papier construit par un enfant, jusqu’à cette piscine d’eau stagnante et opaque qui semble dans un premier temps comme avoir décomposé le corps de Michel, l’eau fait ici office de révélateur à la moisissure des coeurs : chaque personnage semble dilué dans le jus de son inhumanité, et Clouzot, portraitiste impitoyable quand il s’agissait de la médiocrité humaine, semble se régaler en peignant cette galerie de personnages haïssables et impitoyables. Le plus détestable, et le plus haut en couleur, étant probablement le Michel composé par Paul Meurisse, dont on peine à concevoir qu’il ait pu, il y a longtemps, « rendre Christina heureuse. Sous le Premier Empire, le vicomte de Brassard, jeune sous-lieutenant, est en pension chez de braves bourgeois de province. cardiaque. Camille Guérini, Résumé : Dans une institution destinée à l’éducation des jeunes garçons, Christina et Nicole, respectivement épouse et maîtresse du directeur Michel Delasalle, s’associent afin … Jules Amedée; Vicomte de Brassard; Mlle Albertine; Comtesse du Tremblay de Stassville; Marmor de Karkoël; Chevalier de Mesnilgrand; Haute-claire Stassin Poussée à bout par le comportement de Michel, les deux femmes décident de le tuer : un week-end de vacances, elles attirent Michel à Niort, lui font boire un soporifique et le noient dans une baignoire. Résumé des six nouvelles 13 3. Cliquer pour voir plus. Elle donne des cours aux jeunes nobles de la ville de V Elle tombe amoureuse de Serlon de Savigny et visiblement c'est réciproque (en tout cas, c'est ce que le narrateur, médecin de la ville de V suppose). Quelqu’un d’autre est là, et l’attire dans le bureau de Michel : le nom de celui-ci a été tapé, plusieurs fois, à la machine. Vera Films S.p.a. Recommandé parWilliam Friedkin, Gérard Krawczyk, Marjane Satrapi. Pour Les Diaboliques, le plan en question montrerait une baignoire... mais dans un premier temps, gardons-nous d’en dire plus : lors de sa sortie au milieu des années 50, le film s’achevait sur un panneau à l’adresse du public réclamant de ne pas « être diabolique » et de garder pour soi ce qui venait d’être montré. Portrait d'Henri-Georges Clouzot à travers ses films, Chronique livre : Henri-Georges Clouzot cinéaste, (1) Le film n’a pas conservé le titre du roman dont il est tiré : un temps titré. Dans ce milieu bon enfant, sa personnalité détonne : elle … On fait vider la piscine : le corps a
Les yeux révulsés, ça, par contre, il ne savait pas faire, et cela fut sur le plateau l’objet d’une remarque particulièrement humiliante de la part de Clouzot, qui attisa les tensions entre Meurisse et le clan Clouzot d’autre part (avec Simone Signoret, au milieu, qui avait bien du mal à trouver sa place). Pour autant, Vera Clouzot n’était pas comédienne et elle n’a tourné que trois films durant sa carrière, les trois pour son époux, et les trois pour des rôles de femme délaissée, humiliée, trahie, poussée à bout, épuisée... Vera Clouzot mourra en 1960 d’une crise cardiaque survenue bien trop tôt, à l’âge de 46 ans, et - quand bien même le raccourci a quelque chose d’indécent - il est difficile de ne pas projeter une partie de ses rôles dans l’image que l’on se fait de la femme réelle. Les Diaboliques Sortie le 29 janvier 1955. Si le cinéaste avait, en effet, souvent un comportement de tortionnaire lorsqu’il entrait sur ses plateaux, la réalité a depuis été rétablie par les principaux concernés, et non seulement l’eau était chaude, mais Meurisse était qui plus est régulièrement séché et changé pour ne pas risquer de prendre froid. Henri-Georges Clouzot, Jérôme Géronimi, D'après : La chute est brève et inattendue, comme souvent dans une nouvelle, et laisse le lecteur dans son incompréhension. disparu ! Homme tyrannique et méprisant, il maltraite son épouse ainsi que sa maîtresse, Nicole, qui enseigne dans l'établissement. Partie 2 | Le plan diabolique mis en œuvre par Fernand et sa maîtresse a parfaitement fonctionné : L’épouse a été endormie, puis noyée dans une baignoire avant d’être jetée dans un lavoir pour faire croire à une noyade accidentelle. Studios de production : Les Diaboliques. Michel Delasalle dirige à Saint-Cloud un pensionnat pour jeunes garçons qui appartient à sa femme Christina, jeune femme à la condition fragile. Horreur ! Et à première vue c'est un mariage heureux. Elle se réfugie
Jules Barbey d’Aurevilly plonge le lecteur dans un univers scandaleux, ce qui lui a valu d’être accusé d’immoralisme. Georges Poujouly, dans le texte comme dans les images l'illustrant. 1955 Réalisé par Henri-Georges Clouzot 112 mn avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse. Charles Vanel, Homme tyrannique et méprisant, il maltraite son épouse ainsi que sa maîtresse, Nicole, qui enseigne dans l'établissement. Certaines nouvelles paraissent tout d'abord séparément. Dans les plans suivants, parce qu’il enlève ses fausses pupilles et que Nicole le rejoint, on comprend que l’hypothèse surnaturelle doit s’effacer devant le pragmatisme froid de la machination : les diaboliques du titre, ce n’était donc pas le couple de mantes religieuses ayant manigancé l’assassinat de leur époux / amant (rayez la mention inutile), mais le couple Michel / Nicole ayant élaboré un stratagème particulièrement retors (et à l’efficacité contestable, tant il s’effondre vite) pour profiter des faiblesses cardiaques de Christina. Que faut-il retenir des Diaboliques, le recueil de nouvelles qui plonge les lecteurs dans un univers scandaleux ? Fiche technique. Michel Delasalle dirige à Saint-Cloud un pensionnat pour jeunes garçons qui appartient à sa femme Christina, jeune femme à la condition fragile.
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