Derrière la représentation du mystère de l'Immaculée Conception, c'est donc peut-être une autre histoire que le peintre narre et au centre de laquelle se situe Jean le Baptiste : en effet, l'objet du tableau consisterait à placer le commanditaire — la confrérie de l'Immaculée Conception — sous la protection de la Vierge par un système complexe de mise en abyme. Les visiteurs ayant acheté un billet pour cette période seront remboursés automatiquement. Une femme identifiée avec la Vierge Marie est située au centre de la composition — ce qui l'établit comme personnage principal de l'œuvre[9]. À l'inverse, plusieurs symboles renforcent l'importance de ce dernier comme le millepertuis représenté à ses pieds et dont les petits points rouges sur les pétales jaunes symbolisent le sang de sa tête tranchée[9]. La Vierge au coussin vert, Département des Peintures : Peinture italienne, Œuvre suivante La Vierge aux rochers première version ( Louvre ) et seconde version ( Londres ) Nous avions déjà parlé brièvement de ce tableau à propos des œuvres de Vinci Remarquons que sur l´original les deux enfants sont presque aussi grands et semblent en fait des jumeaux. Quoi qu'il en soit, cette seconde version semble encore demeurer à l'état d'ébauche en 1499 au moment où Léonard de Vinci quitte Milan pour Venise[46]. De fait, à travers Jean, c'est François d'Assise et l'ordre qu'il a fondé qui sont placés sous la protection de la Vierge : par voie de conséquence, la confrérie de l'Immaculée Conception — émanation de l'ordre franciscain — expose au moyen du tableau de La Vierge aux rochers sa volonté de se placer sous le patronage de la Vierge Marie qu'elle vénère particulièrement[34]. L'œuvre est reconnue dès sa création comme novatrice. ... Regardez le tableau 2 (qui est l'original), La … Néanmoins, malgré la richesse des documents en possession des historiens de l'art, de larges zones d'ombre demeurent sur les aléas que subissent les œuvres durant et après leur création[17]. En outre, le tableau présente Uriel également évoqué dans le Protévangile de Jacques : cet archange y joue en effet un rôle dans le sauvetage de Jean ; dès lors, les deux personnages deviennent traditionnellement liés[6]. Outre les parallèles entre les œuvres, les chercheurs s'appuient sur une note laissée par le peintre sur un de ses feuillets de travail pour considérer qu'il a bien eu ce manuscrit entre les mains. Les 3 et 9 mars de cette même année, les artistes déposent une nouvelle requête, adressée au roi de France cette fois, demandant de nouveau un complément de salaire[47]. La Vierge Marie lève sa main droite ouverte, la paume et les doigts visibles dans un geste de suspension, comme un signe de bénédiction. Le tableau du Louvre aurait du orner la partie centrale d’un polyptyque commandé à Léonard et aux deux frères de Predis en 1483 par la Confraternité de l’Immaculée Conception pour une chapelle de l’église San Francesco Grande à Milan. Parallèlement, il fonde une confrérie (italien : scola) laïque, ouverte à tous ceux qui souhaiteraient dédier leurs prières à l'Immaculée Conception[39]. Cette seconde version de La Vierge aux rochers demeure exposée à San Francesco Grande jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, lorsqu'elle est vendue et apportée en Angleterre[7],[31],[47]. Prezi… Copie de la version du Louvre par un suiveur anonyme de Léonard de Vinci postérieure à 1501 (62 × 45,8 cm, Caen, musée des beaux-arts). André Chastel, Club des libraires de France, Paris, 1960.- BEGUIN S., Léonard de Vinci au Louvre, Editions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1983.- ARASSE Daniel, Léonard de Vinci, Le rythme du monde, Hazan, Paris, 1997.- MARANI Pietro. Ce dernier aurait d’ailleurs été peint par Ambrogio de Prédis entre 1495 et 1508 sous la … La Vierge aux rochers de Cesare Magni (version de Londres), entre 1520 et 1525 (82 × 72 cm, Naples, musée de Capodimonte). De fait, le tableau aurait été effectivement totalement achevé début 1485[43],[13] voire en 1486[4],[41],[44]. Ils mettent en scène un groupe de quatre personnages figurés en pied. Une copie de la version du Louvre réalisée ici par Marco d'Oggiono vers 1510 (54 × 48,5 cm, Milan, Pinacothèque du château des Sforza). En 1503, bien que toujours inachevée, cette seconde version serait exposée dans la chapelle de l'église Saint-François-Majeur[31]. La Vierge aux rochers est un tableau peint par Léonard de Vinci en deux versions. Derrière et à la droite de Jésus, se tient un personnage ailé — identifié avec l'archange Uriel —, également agenouillé, en léger contrapposto, vu de dos et le visage tourné en direction du spectateur[7],[10],[11]. Le tableau de La Vierge aux rochers, et notamment sa version du Louvre, est unanimement reconnu par les observateurs pour sa représentation fidèle, quasi-scientifique, de la nature[107]. Le traditionnel désert où se situe la rencontre des deux enfants de conception divine, est remplacé par un décor surnaturel de caverne et de roches, d’eaux et de végétaux. Léonard avait déjà utilisé ce geste dans les deux tableaux de La Vierge aux rochers réalisées quelques années auparavant ; là, la Vierge lève sa main gauche au-dessus de la … L’identité des personnages peut en effet paraître obscure du fait de l’absence d’attributs et de la prééminence du petit saint Jean, placé aux côtés de la Vierge, désigné par le doigt de l’archange Gabriel et béni par Jésus. À cet exemple, le titre correspondant au français La Vierge aux rochers s'est imposé dans toutes les langues, notamment en anglais, langue de la National Gallery, institution propriétaire de la seconde version de l'œuvre[29] et il cohabite également avec sa description, comme il est possible de le voir dans le cartel internet de l'œuvre : « La Vierge avec l'enfant saint Jean le Baptiste adorant le Christ enfant accompagné par un ange »[30]. Ce dernier point constitue un élément fondamental de compréhension de l'historique de l'œuvre car cette somme est laissée à l'appréciation des membres de la confrérie, qui sont donc juges et partie dans l'affaire. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. En outre, elle met en scène un personnage d'ange — sans doute Uriel — qui est traditionnellement associé avec Jean. Pour cette raison, le peintre aurait alors dû procéder à la création d'une seconde version plus conforme à la lecture canonique des Saintes Écritures dans laquelle le Christ tient la place centrale. Autour, se déploie un paysage caverneux au sein duquel pousse une flore riche et variée. Du 9 novembre 2019 au 12 janvier 2020, la National Gallery de Londres propose une exposition inédite autour d'un des chefs d'oeuvres de Léonard de Vinci, La Vierge aux rochers. L'attitude de l'ange en haut à droite dans La gloire de Saint Charles Borromée de Giulio Cesare Procaccini s'inspire de l'Uriel de Léonard (entre 1609 et 1612, Milan, pinacothèque de Brera). L'inspiration qu'elle produit se situe parfois en dehors du domaine de la peinture : ainsi la version de Paris suscite ce quatrain chez Charles Baudelaire : Léonard de Vinci, miroir profond et sombre, Ce carton représentait Adam et Ève dans le paradis terrestre, au moment de leur désobéissance. Enfin, au premier plan, les tableaux présentent un gouffre présentant paradoxalement une césure entre la scène et le spectateur[12]. Selon l'hypothèse la plus couramment rapportée par la littérature scientifique, Léonard aurait vendu le tableau à Ludovic le More qui l'aurait offert comme cadeau à l'occasion du mariage entre sa nièce Blanche-Marie Sforza et l'empereur Maximilien Ier, à Innsbruck en 1494 : le biographe Antonio Billi, contemporain de Léonard de Vinci, rapporte ainsi que ce dernier a réalisé un retable pour le More à cette période, or le seul retable créé par l'artiste à Milan est précisément La Vierge aux rochers[13]. Le geste protecteur de la Vierge lorsqu'elle étend sa main droite au-dessus de la tête de Jean est à ce titre explicite[34] ; de même que le fait d'envelopper ce dernier sous le manteau marial[34],[98]. C., Léonard de Vinci, Gallimard/Electa, Paris, 1996.- VIATTE Françoise (dir. »[110]. Sa main droite est posée sur l'épaule d'un très jeune enfant, Jean le Baptiste, vu de profil, en prière et agenouillé. S'il est avéré que le tableau conservé au Louvre est de la main de Léonard de Vinci, l'attribution de celui de Londres est contestée : il pourrait notamment avoir été réalisé par Giovanni Ambrogio de Predis, sous la direction de Léonard. Sauter à la navigation Sauter à la recherche ... vous devez distribuer votre contribution sous la même licence ou une licence compatible avec celle de l’original. L’existence d’une seconde version, aujourd’hui à la National Gallery de Londres mais qui provient bien de cette chapelle, ainsi que plusieurs documents d’archives, indiquent que le tableau du Lo… Leonardo’s mysterious painting shows the Virgin Mary with Saint John the Baptist, Christ’s cousin, and an angel. La première version — actuellement conservée au musée du Louvre à Paris — est créée entre 1483 et 1486 et se voit refusée par le commanditaire de l'œuvre ; la seconde, peinte en deux temps, entre 1491 et 1499 puis entre 1506 et 1508, … Le jardin des Tuileries et le jardin du Carrousel sont ouverts. La répartition des tâches entre les trois artistes ne fait l'objet d'aucune mention particulière dans le texte, mais les historiens de l'art s'accordent unanimement pour estimer que, en tant que « maître », Léonard a dû se charger du panneau principal du retable (le tableau de La Vierge aux rochers)[N 9], qu'à Ambrogio, en tant que peintre de cour, a dû échoir la création des deux panneaux latéraux (les deux Anges musiciens) et qu'Evangelista, miniaturiste considéré par les chercheurs comme moins habile que ses deux collègues, a dû assumer le travail de décoration du cadre[32],[11],[17],[39]. Néanmoins, le 27 avril 1506, des arbitres mandatés par la confrérie constatent que l’œuvre n'est pas finie et donnent deux ans aux artistes pour achever leur travail. L'attribution de la version du Louvre à Léonard de Vinci fait l'objet d'un large consensus parmi la communauté scientifique et ne pose guère de difficultés, tant la documentation contemporaine de sa création, comme le contrat de commande, est abondante[6],[15]. Par ailleurs, elle sert de modèle dans le livre d'heures destiné à la reine Claude de France pour une miniature présentant des personnages proches et ayant pour décor une grotte[116]. La Vierge aux rochers, parfois nommé La Vierge, l'enfant Jésus, saint Jean-Baptiste et un ange, désigne indistinctement les deux versions d'un tableau peint par Léonard de Vinci et destiné à occuper la partie centrale du retable de l'Immaculée Conception aujourd'hui disparu. Il prescrit par le détail l'emploi de peinture à l'huile et de vernis, de couleurs particulières pour les vêtements et les carnations ainsi que l'usage et la localisation des matériaux précieux[53]. En 1576, la chapelle est démolie et le retable entier est déplacé dans l'église et subit concomitamment des modifications de structure[72]. Des glaciers et des pins qui ferment leur pays, — Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Les phares. Le contrat est très précis sur les aspects techniques de la création. Sa présence dans les collections royales françaises est attestée à partir de 1627, mais plusieurs indices plaident pour une arrivée beaucoup plus précoce. Une restauration plus poussée et un nettoyage que Pietro Marani qualifie volontiers de « brutal »[76] ont ensuite lieu au cours des années 1948-1949 sous la direction d'Helmut Ruhemann[31]. Quel a été le cheminement de l'œuvre pour parvenir dans les collections royales françaises ? Malgré cette reconnaissance, Léonard de Vinci n'est pas suffisamment installé à Milan et n'a pas encore les relations lui permettant de recevoir commande pour vivre de son art. Dans la première version, la composition de la scène se bâtit également sur le jeu des regards et des gestes[93] qui induisent notamment deux lignes fortes : une verticale constituée des trois mains, du bas vers le haut, du petit Jésus, de l'ange et de la Vierge[1],[96] et une horizontale construite par le doigt de l'ange pointé sur Jean[96]. La version de la National Gallery comporte d'autres plantes, telles l'ornithogale d’Arabie, connue sous le nom d'étoile de Bethléem, la pensée sauvage ou des feuilles de palmier[3]. Ce carton représentait Adam et Ève dans le paradis terrestre, au moment de leur désobéissance. La comparaison des deux versions de La Vierge aux rochers montre bien les ambiguïtés du programme iconographique de la première, qui a été beaucoup commenté par les spécialistes. (Vinci, 1452 - Amboise, 1519), Bois transposé sur toile en 1806 par Hacquin, Aile Denon 1er étage Grande Galerie Salle 710, 712, 716. La Vierge de l'Annonciation. 15572 DC). La Vierge aux rochers est un tableau considéré comme révolutionnaire par nombre d'observateurs, notamment par les techniques de rendu de la lumière et des couleurs. Dans la version du Louvre, c'est notamment à ce niveau que se trouve l'ange qui, par son regard, invite le spectateur à pénétrer dans la scène[98],[100] et assure ainsi une transition entre l'intérieur et l'extérieur du tableau[99]. Elle fait ainsi rapidement l'objet de copies, du vivant même du maître[4]. Comme l'indique la mention permettant l'indexation du document parmi les minutes du cabinet du notaire[N 8], il établit la relation entre la confrérie milanaise de l'Immaculée Conception d'une part et, d'autre part, les artistes Léonard de Vinci et les frères Ambrogio et Evangelista de Predis. C'est ce qu'affirme ainsi dans ses recherches récentes la géologue et historienne de l'art Ann Pizzorusso pour qui le contraste entre le réalisme et la précision de la version du Louvre et les inexactitudes de celle de Londres implique que Léonard de Vinci ne peut être l'auteur de cette dernière[19]. Painter, you should know that you cannot be good if you are not a master universal enough to imitate with your art every kind of natural form. Il présente en effet un paysage fouillé qui respecte parfaitement l'implantation naturelle des éléments floraux selon la géologie, l'étagement et l'humidité qu'il est possible de trouver au sein d'une grotte[19],[4]. De fait, le tableau de la National Gallery confirme l'évolution technique et artistique du peintre : au même titre qu'il amende sa composition, Léonard y révise ses tonalités [75],[94] et, finalement, cette évolution se traduisant par des couleurs plus vives, plus fluides et plus naturelles participe d'une narration renouvelée[106]. Dès lors, il est possible de considérer que la question financière aurait constitué un moyen de pression mutuel utilisé par les deux parties[5],[64]. Selon une dernière hypothèse, le tableau est confisqué par Charles II d'Amboise en 1508, à un moment où le maréchal de France entretient des rapports d'admiration avec le maître italien[69]. Sur un plan formel, il semble que Léonard de Vinci ait créé la disposition entre Jésus et Jean Baptiste en s'inspirant d'un retable en marbre réalisé par le sculpteur Mino da Fiesole vers 1464-1466 dans la cathédrale de Fiesole à Florence[1]. - Léonard de Vinci, Traité de la Peinture, trad. Title: Microsoft Word - La Vierge aux Rochers.docx Author: Pierre Created Date: 12/7/2013 3:13:22 PM Toute une symbolique florale se déploie alors dont le but est de souligner sa pureté et sa gloire : de l'ancolie « colombine » est représentée dans la version du Louvre, qui évoque la colombe du Saint-Esprit présente lors de l'Annonciation[9] ; de même, dans la version de la National Gallery, de l'étoile de Bethléem apparaît, qui symbolise pureté et expiation, de même des feuilles de palmier sont visibles au niveau de la tête de Jean-Baptiste, qui, à la fois, se rapportent à Marie et constituent un symbole de victoire[3]. Une autre pièce nous emmène parmi les secrets de l’oeuvre : on sait par la science que La Vierge aux rochers a été en quelque sorte « repeinte », des traces d’un dessin original ayant été retrouvées en dessous de la peinture. Il s'agit d'un document, selon les chercheurs, d'accessibilité assez difficile : en effet, il est physiquement endommagé par une humidification importante de sa partie supérieure ; par ailleurs, il y est fait usage de latin et lombard, ce qui rend sa compréhension parfois incertaine ; de plus, le texte est construit de manière assez désordonnée ; enfin, beaucoup d'informations qu'il aurait dû contenir ne sont évoquées que de façon parcellaire voire tues car elles ont fait l'objet, selon toute vraisemblance, d'une entente orale préalable entre les parties[39],[17],[53]. Devant, les quatre personnages habitent tous le même second plan[93]. La chapelle bâtie, la confrérie passe commande de fresques le 8 mai 1479 afin d'en décorer la voûte. Ainsi choisit-il d'user de couleurs plus neutres et plus nuancées — couleurs pâles et tirant sur le gris, nuances d'ocres et de gris notamment[101] —, conférant à l'œuvre une atmosphère crépusculaire[102]. En effet, à cette date, la confrérie est dissoute et la confrérie Sainte Catherine de la roue hérite de tous ses biens, dont La Vierge aux rochers[71],[31]. La peinture de La Vierge aux Rochers est donc refusée et n’est jamais installée sur le triptyque où elle devait figurer. En arrivant à Mijas, juste là au stationnement des cars de touristes, nous avons déjà la première vision de l’Ermitage de la Vierge du Rocher situé dans la Promenade El Compas. Leur refus rapide malgré leur engagement contractuel de réévaluer une somme complémentaire en faveur des artistes le confirme : de fait, les artistes jugent les 25 ducats trop faibles car ceux-ci ne couvrent même pas les frais engagés pour l'achat des matériaux de décoration[3],[64],[13],[47]. Comme le nom du bâtiment l'indique, elle procède de l'ordre des franciscains, ordre fondé en 1210 par Saint François d'Assise. Enfin l'eau renverrait à la Vierge et à sa pureté, le latin « mare » étant alors parfois proposée par certains exégètes contemporains de Léonard de Vinci comme étymologie du nom « Marie »[12]. La Joconde trône dans une salle du musée des Civilisations noires de Dakar, aux côtés de la Vierge aux rochers et de l’Annonciation. La présence de la figure de Jean tend dès lors à confirmer cette lecture : en tant que Précurseur du Messie[N 20], il est celui qui entrevoit déjà la Passion que vivra son compagnon[4]. Seules trois études pour la version du Louvre nous sont parvenues : conservée à la bibliothèque royale de Turin et réalisée entre 1483 et 1485, se trouve une Tête de jeune femme, considérée comme une étude préparatoire à la tête de l'archange Uriel[80],[81]. En el Museo del Louvre. Sans succès, semble-t-il car il paraîtrait que le tableau soit vendu à un tiers durant cette même période[31] : l'hypothèse majoritaire et la plus ancienne est qu'il est alors acheté par Ludovic le More à l'occasion du mariage qui a lieu en 1494 entre sa nièce Blanche-Marie Sforza et l'empereur Maximilien Ier[13],[45]. En 1785, le tableau est vendu au marchand d'art et peintre néo-classique écossais Gavin Hamilton qui la rapporte en Angleterre[73]. The Louvre version of the picture was to have been the central part of a polyptych which the Brotherhood of the Immaculate Conception commissioned Leonardo and the de Predis brothers to paint for a chapel in the church of San Francesco Grande in Milan in 1483. Le revers de la cape de la … Le retable est achevé le 7 août 1482[41] et la sculpture de la Madone l'est au plus tard le 22 novembre de la même année[41],[31]. Son visage, encadré de longs cheveux bouclés, est incliné vers l'enfant. Le titre donné en français de La Vierge aux rochers est récent puisqu'il n'apparaît qu'en 1830 dans le catalogue du musée du Louvre[7],[N 3].
Les deux tableaux sont essentiellement semblables dans leur conception générale, mais diffèrent par certains détails de composition et par leur technique d'exécution. Brotherhood [2018] Directed by: Meryam Joobeur Written by: Meryam Joobeur Produced by: Maria Gracia Turgeon, Habib Attia Mohamed is deeply shaken when his oldest son Malik returns home after a long … Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tableau ne porte originellement pas de titre précis comme c'est le cas pour toute œuvre antérieure au XIXe siècle ; il est alors nommé selon sa description[N 2] : « Nostra Donna » (« Notre Dame ») dans une lettre de Léonard de Vinci et Giovanni Ambrogio de Predis à Ludovic le More datant des environs de 1491[6] ou, en 1506, « Imago gloriosissime Virginis Marinis Marie cum filio e Sancto Ioanne Baptista » (« Image glorieuse de la Vierge Marie avec le Fils et saint Jean le Baptiste »)[6]. A Note on 'La Vierge aux Rochers'* IN a comparison between the Virgin of the Rocks (Fig. Il est avéré que le tableau appartient aux collections royales françaises dès le XVIe siècle comme tendrait ainsi à le montrer le fait que Maître Claude en dessine une reproduction inventoriée en 1517[70]. Or l'ordre franciscain considère qu'il existe un très fort lien entre le fondateur de l'ordre, saint François d'Assise, et le compagnon de Jésus, souvent qualifié de « vieux François » par les membres de l'ordre : en effet, dans ses écrits, François se dit inspiré par Jean-Baptiste et les deux hommes sont liés par la même symbolique de la montagne et du désert[113]. De fait, dès le tournant des années 1500, il est possible d'en compter une douzaine réalisées à partir de la première version[114] dont une réalisée vers 1510 par un élève du peintre, Marco d'Oggiono. Les œuvres sont très similaires dans les sujets et décors représentés. De fait, cette figure est à tel point centrale que la National Gallery affirme que la version parisienne de La Vierge aux Rochers ne s'intéresserait pas tant au thème de l'Immaculée Conception qu'au seul Jean, dont les légendes entourant la figure sont alors très populaires à Florence[3]. L'aspect financier constitue une part importante du contenu du contrat. Le tableau convoquerait ainsi le thème de l'Immaculée Conception[1],[N 19] : le peintre attribue pour cela à la figure de la Vierge Marie une place prépondérante dans la composition, au centre du tableau et au sommet du triangle formé par les quatre personnages[1]. Des copies sont également créées sur des supports différents comme ce devant d'autel brodé pour le mont sacré du Rosaire (en italien : Sacro Monte) de Varèse[115]. La seconde se trouve à la National Gallery de Londres. En 1482, le sculpteur sur bois Giacomo del Maino (avant 1469 - 1503 ou 1505) livre un retable de grandes dimensions qui reste à décorer[41] : l’intervention de Léonard de Vinci et des frères de Predis consiste ainsi en un travail de dorure et d'ornementation de ses parties sculptées et par la création de peintures sur les panneaux qu'il doit supporter[39],[41]. Néanmoins, tous observent également que, dans la version du Louvre, la figure de Jean prend le pas sur celle de Jésus : par l'usage des éléments de composition, d'abord, en décentrant la figure de ce dernier[65] et en le plaçant plus bas que Jean[98] ; par le geste explicite de l'ange également qui désigne du doigt le petit Jean[48],[98]. Peinte pour une église de Milan, La Vierge aux rochers … En effet, le peintre choisit de faire abstraction des coloris les plus vifs qu'adoptaient volontiers ses devanciers primitifs. Léonard dessina en grisaille, et à la brosse, plusieurs animaux dans une prairie émaillée de mille fleurs, qu'il rendit avec une précision et une vérité inouïes. Au cours de son expertise, l'historien de l'art Pietro Marani relève que deux trous de part et d'autre du cou de la Vierge ont subi un rebouchage au plâtre puis ont été recouverts d'une couche de peinture : ils pourraient ainsi constituer la trace des clous ayant permis de supporter un collier offert à la Confrérie par un particulier dès 1483 à la condition de l'exposer ainsi[74]. Fichier:Cesare Magni - La Vierge aux rochers (d'après Léonard de Vinci) - entre 1520 et 1525 - Naples, musée de Capodimonte.png. C'est ainsi que, d'une part, il détaille la valeur des matériaux devant être utilisés par les artistes : prix et lieu d'achat de l'or pour les dorures et usage de bleu outremer, notamment pour les vêtements de la Vierge[54]. Avec cette expérience immersive, la … De fait, ce sont notamment les parties sombres du paysage qui sont en mauvais état ; en revanche, les figures sont plus lisibles car mieux préservées[6]. Il en résulte une implication du spectateur que l'historienne de l'art Katy Blatt rapproche volontiers de l'expérience moderne de l'immersion en réalité virtuelle. Ce n'est qu'au moment de l'achèvement de ce retable que commande est passée auprès de peintres pour créer les peintures destinées à l'orner. Leonardo di ser Piero DA VINCI, dit Léonard de Vinci (Vinci, 1452 - Amboise, 1519), © 2005-2011 Musée du Louvre - Tous droits de reproduction réservés, Parcours de visite : à consulter ou à imprimer avant votre visite, Politique de protection des données personnelles. Ainsi les chercheurs n'en recensent avec certitude qu'une seule, un drapé au niveau de la jambe pour l'ange Uriel datant de 1508 et conservée au château de Windsor dans la Royal Library[87],[81],[88]. Les curieux pourront ainsi découvrir la … De plus, il convient d'appréhender l'environnement de l'œuvre : celle-ci est exposée au sein d'une chapelle qu'il faut volontiers imaginer obscure, éclairée par des bougies, et qu'il est possible de considérer comme le prolongement du décor caverneux dans lequel la scène est plongée[104]. Trente-cinq ans plus tard, le tableau aurait été offert à Éléonore de Habsbourg, petite-fille de Maximilien Ier, lors de son mariage avec François Ier en 1530[68]. L’existence d’une seconde version, aujourd’hui à la National Gallery de Londres mais qui provient bien de cette chapelle, ainsi que plusieurs documents d’archives, indiquent que le tableau du Louvre n’y a jamais pris place. Or le faible montant effectivement proposé aux artistes semble devoir expliquer le litige opposant par la suite les contractants et éclaire sur la vente de la première version de La Vierge aux rochers à un autre acheteur[17]. A gauche, l’original du Louvre. En effet, le tableau possède la qualité jamais vue auparavant de le faire pénétrer dans la scène par le rendu du modelé tout à fait réaliste des chairs des personnages, de leurs vêtements ou de la matière composant les rochers et les autres éléments naturels[104], ainsi que par l'impression de profondeur dans le paysage rendu par la perspective aérienne mise en œuvre[105],[N 17]. Quant à la version londonienne, Léonard de Vinci procède selon un même contraste entre tons et lumières : mais là où la version du Louvre présentait des carnations aux couleurs chaudes s'opposant aux couleurs froides du fond, celle de Londres propose des carnations aux couleurs froides sur un fond porteur de couleurs chaudes[96], ce qui attribue au coloris « le tranchant du clair de lune. La Vierge aux rochers, qui célèbre les mystères de l'Immaculée Conception et de l'Incarnation, se distingue par son contenu symbolique complexe. De fait, l'iconographie, résolument nouvelle, connaît immédiatement un succès immense, attesté par le grand nombre de copies contemporaines du tableau. Pietro Marani les attribue, ainsi que les corps des enfants, à Marco d'Oggiono, autre assistant régulier du maître[24]. C'est ainsi qu'Eugène Müntz s'enthousiasme volontiers devant cette « science du modelé et […] du coloris » qui transparaît dans l'œuvre[93]. Enfin, la création de la seconde version modifiant les éléments les plus équivoques de la première constituent un dernier argument convaincant : un point de vue plus resserré sur les protagonistes, la prééminence retrouvée de la figure du Christ, l'élimination du geste de la main de l'ange, l'abandon du sourire ambigu de ce dernier et l'ajout des attributs traditionnels de Jean comme la peau sont autant d'indices a posteriori pour les chercheurs[13],[65],[66]. Enfin, l'analyse par imagerie scientifique réalisée en 2005 puis en 2019 sur la version londonienne de l'œuvre montre une intense hésitation sur la composition de cette nouvelle proposition : ainsi, dans un crayonné initial, l'ange enlaçait et couvait du regard l'enfant Jésus sur la partie droite du tableau ; de même, la position de la Vierge était différente du choix ultime.
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