En 1918, Jean est renvoyé pour cause de maladie et retourne au village, pour trouver sa mère mourante. J’accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son oeuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables. », « différence entre l’homme et l’artiste », « les auditeurs sont adultes et [qu']ils feront en conscience ce qu’ils croient devoir faire », « C'est un partenariat de recommandation, c'est-à-dire que le service des partenariats de France Inter et la direction considèrent que le film de par son propos, de par la qualité de sa mise en scène, de par l'exemplarité et la qualité de ses acteurs, doit être non seulement porté à la connaissance de ses auditeurs, mais aussi recommandé. Mais il n'y eut jamais de problème de note entre eux. J'accuse est un film réalisé par Roman Polanski avec Jean Dujardin, Louis Garrel. « […] Je peux voir la même détermination à nier les faits et me condamner pour des choses que je n'ai pas faites […][23]. Le film est tourné à Paris et en région parisienne[11] comme au Palais de justice[15], à l’Église Saint-Germain-l'Auxerrois[16] ou à l'École Militaire de Paris. De hoofdrollen worden vertolkt door Jean Dujardin, Louis Garrel, Mathieu Amalric en Emmanuelle … ». Gance a reçu un télégramme de l'agent londonien de Pathé disant: "Votre nom en Angleterre est actuellement plus célèbre que celui de Griffith". Titre original : J’accuse Pays : France, Italie Réalisateur : Roman Polanski Année de sortie : 2019 Genre : Biopic Type : Long-métrage Résumé En 1894, peu de temps après la dégradation du capitaine Dreyfus (Louis Garrel) et sa condamnation à la déportation, le lieutenant-colonel Georges Picquart (Jean Dujardin) arrive à la tête du bureau en charge de l’analyse et du… Il avait organisé une projection de gala à New York devant un public qui comprenait D. W. Griffith et Lillian Gish. Jean, quant à lui, est tellement choqué qu'il devient fou. S'appuyant sur le titre d'un article célèbre d'Émile Zola pour la défense de Dreyfus, J'accuse est une œuvre majeure d'Abel Gance dénonçant la guerre, en se servant pour fil conducteur de la vie et de la mort d'un ancien poilu devenu pacifiste convaincu. RESUME – J’ACCUSE ÉMILE ZOLA (1898) J’accuse J’accuse est une lette ouvete éite pa Zola. Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. Il a également été profondément impressionné par la vision du réveil des morts du champ de bataille et lui a rendu le dernier hommage qu '"un film a fait réfléchir un public". Lorsque François rentre à la maison en permission, Jean et Édith craignent sa réaction face à l'enfant illégitime et tentent de la lui cacher, ce qui ne fait que raviver ses jaloux soupçons sur Jean, et les deux hommes se disputent. Dans les dernières scènes du film, les accusations de Gance, par la bouche de Jean Diaz, semblent être dirigées contre ceux qui ne se sont pas suffisamment souciés - les civils qui ont vécu une autre vie, ou ceux qui ont profité de la guerre, ou qui ont simplement oublié ce que signifiait cette guerre. Picquart ne refusa pas d'obéir à ses chefs qui ne lui ordonnèrent pas d'étouffer l'affaire comme le dit le synopsis du film[66]. Retrouvez les 5 critiques et avis pour le film J'accuse, réalisé par Abel Gance avec Victor Francen, Line Noro, Marie Lou. Un cinéma déprogramme de ses écrans, https://www.unifrance.org/actualites/15687/box-office-francais-dans-le-monde-novembre-2019, https://affaire-dreyfus.com/jaccuse-de-polanski/compte-rendu/}, https://affaire-dreyfus.com/les-livres/2019-2/le-picquart-de-christian-vigouroux/}, https://affaire-dreyfus.com/etudes/picquart-objecteur-ses-dernieres-semaines-a-la-section-de-statistique/}, https://affaire-dreyfus.com/documents/un-important-inedit-linstruction-pellieux-de-novembre-decembre-1897/}, Centre national du cinéma et de l'image animée, Antisémitisme sous la Troisième République, Grand prix du jury de la Mostra de Venise, Les Contes de la lune vague après la pluie, Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=J%27accuse_(film,_2019)&oldid=179481001, Film avec un César de la meilleure réalisation, Film avec un César de la meilleure adaptation, Film avec un César des meilleurs costumes, Adaptation d'un roman britannique au cinéma, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, Article avec une section vide ou incomplète, Article manquant de références depuis décembre 2019, Article manquant de références/Liste complète, Article pouvant contenir un travail inédit, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Premier assistant réalisateur : Hubert Engammare. Le 13 janvier 1898 parait le 87ème numéro du journal L’Aurore. La scène de rencontre entre Dreyfus et Picquart n'a jamais existé de cette manière et est la transposition d'une autre scène dont la valeur est toute différente. ». Le … 28046(45), f. [8-9], cité dans, accusations de violences sexuelles le visant, festival international du film de La Roche-sur-Yon, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, établissement public territorial Est Ensemble, Prix Lumières de la presse internationale 2020. »[22], Roman Polanski répond que l'histoire du capitaine Dreyfus fait écho à sa propre histoire. Au contraire, comme l'indique la sténographie récemment publiée[68], il fut entendu à plusieurs reprises, répondit aux questions avec courtoisie, garda son calme devant les accusations déguisées et, surtout, ne dit rien de ce qu'il savait en dehors de son intime conviction de l'innocence de Dreyfus[69]. Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Le quotidien constate notamment que la question sur le « maccarthysme néoféministe » et la réponse du cinéaste ont disparu[41]. « Poitiers. Film J'accuse. La première mondiale de ce spectacle est présenté à la salle Pleyel le 8 novembre 2014[2],[3]. Le commandant Marie-Georges Picquart, promu lieutenant-colonel et chef du deuxième Bureau, découvre que le commandant Ferdinand Walsin Esterhazy est le véritable espion pour l'Allemagne et que son propre adjoint, Hubert Henry, sait que le véritable traître n'est pas Dreyfus mais Esterhazy, surnommé Dubois. Le quatuor pour piano et cordes n° 2 de Gabriel Fauré intervient à deux reprises dans le film, sa première partie allegro molto moderato et son Finale, allegro molto[20]. Bonnefond l’avait dit : il ne voulait « pas de juifs à l’État-major ». Jean ordonne aux villageois de dire s'ils ont mérité les sacrifices des hommes partis au combat, et ils regardent avec horreur leur familles et leurs amis décédés apparaître sur le seuil de leurs portes. On a trouvé des amis parmi ses anciens ennemis, et des ennemis parmi ses amis. J'accuse est un film français muet d'Abel Gance sorti en 1919. Cette dernière a affirmé être « très gênée » par ce choix et qu'elle « n'assisterait pas » à la projection du film[28],[29]. L'établissement public territorial Est Ensemble exprime le souhait, avec le soutien de l'ensemble des groupes politiques, de déprogrammer le film dans ses six cinémas publics, dont Le Méliès, avant que son président Gérard Cosme ne revienne sur cette décision : entre-temps, des élus et responsables de salles ont notamment dénoncé une « censure » ; Stéphane Goudet, directeur artistique du Méliès, avait également demandé aux élus la liste des cinéastes dont il n'aurait « plus le droit de programmer les films et la définition de leurs critères »[51]. Dix ou vingt ans après, on pense que des millions de personnes sont mortes tout pour rien. ». Roman Polanski collabore ici à nouveau avec l'auteur britannique Robert Harris. Une retransmission télévisée a été diffusée le 11 novembre 2014 à minuit sur la chaîne ARTE, en trois épisodes pour une durée totale de 166 minutes. Des militants féministes perturbent plusieurs projections, notamment au cinéma parisien Le Champo, au TNB à Rennes[44] et au Cinéville de Saint-Nazaire[45]. Un titre qui éclate à la face des lecteurs et qui fera l’effet d’une bombe dans le débat politique et médiatique de l’époque. En octobre 2019, lors du festival international du film de La Roche-sur-Yon, l'actrice Adèle Haenel demande à Paolo Moretti, délégué général du festival, d'organiser un « débat sur la culture du viol » avant la projection du film[33]. Il ne quitta pas la salle d'audition, en colère, claquant la porte à sa sortie. Le directeur adjoint de Gance était l'écrivain Blaise Cendrars, qui avait perdu un bras en combattant en 1915, et qui était également figurant dans le film. En raison des accusations qui sont par ailleurs portées contre son réalisateur, et des thèmes qu'il met en scène — l'innocence bafouée, le bouc-émissaire juif, la condamnation sur de fausses preuves[2],[3] —, ce nouveau volet de l’œuvre de Polanski fait tout particulièrement l’objet d'une controverse. Il faudrait qu'ils parlent tous avec le même accent dans la langue anglaise, sinon ça serait épouvantable. Alors que l'impérialisme allemand était une cible du film de Gance, les citoyens français ordinaires l'étaient aussi: "Sa tirade enflammée est dirigée contre ceux en France qui ont trahi les soldats et leur combat pour la civilisation: une accusation terrifiante non seulement contre le public à l'écran, mais aussi contre L'audience hors écran de Gance en 1919. Dans une scène dans l'appartement du lieutenant-colonel, au piano, le début du Cygne extrait du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns est joué. D’après Le Figaro, « la comparaison que dressait initialement le cinéaste entre son cas et celui de Dreyfus a été modifiée et une nouvelle version du dossier de presse du film a été fournie aux journalistes ». Dans une grande bataille, dans laquelle une figure mythique du Gaulois mène les troupes françaises, François est blessé et meurt à l'hôpital de campagne. Roman Polanski voulait depuis des années faire un film sur l'affaire Dreyfus, le projet est évoqué dès 2012[11] : « J'ai longtemps voulu faire un film sur l’affaire Dreyfus, en traitant le sujet non comme un drame en costumes mais comme une histoire d'espionnage. Il suscite la gêne dans certains festivals, dont la Mostra de Venise 2019 où il obtient le grand prix du jury et le prix FIPRESCI[4], mais aussi lors de sa sortie en France où il donne lieu à des débats et des réactions politiques à l’échelle nationale[5],[6],[7],[8]. ». Le mélodrame d'une relation à trois est raconté au milieu de la folie de la guerre. Son titre est une référence à « J'accuse… ! La musique du film est composée par Alexandre Desplat qui a déjà travaillé avec Polanski sur d'autres films : The Ghost Writer en 2010, Carnage en 2011, La Vénus à la fourrure en 2013 et D'après une histoire vraie en 2017[20]. Ils ont joué les morts sachant que selon toute probabilité, ils le seraient morts eux-mêmes avant longtemps. « J’accuse » (extrait), Emile Zola Introduction : Contexte : En décembre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, accusé à tort d’avoir livré aux Allemands des secrets militaires français, est condamné à la déportation sur l’île du Diable et à la dégradation militaire. Un dossier pédagogique autour du film J'Accuse. Il y a l'homme et il y a le film, et la rédaction de France Inter fait son boulot par rapport aux accusations qui sont portées contre l'homme[50]. De cette manière, on peut montrer son absolue pertinence par rapport à ce qui se passe dans le monde aujourd'hui – le spectacle séculaire de la chasse aux sorcières à l'encontre d'une minorité, la paranoïa sécuritaire, les tribunaux militaires secrets, les agences de renseignement hors de contrôle, les dissimulations gouvernementales et la presse enragée », dit-il au Hollywood Reporter en 2012[12]. Bande-annonce du film J'accuse, le nouveau film de Roman Polanski, avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois. Le théâtre auditorium de Poitiers déprogramme le film après deux semaines d'exploitation à la suite d'une manifestation et d'un blocage des salles[52]. Il n'y a évidemment aucune demande aux critiques de cinéma de France Inter de dire du bien du film et je crois que les auditeurs savent que les critiques de la rédaction de France Inter font ce qu'ils ont à faire. L'affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées. Son succès a continué quand il a été montré à Londres en mai 1920, au Philharmonic Hall avec un orchestre de 40 musiciens et une chorale professionnelle (et sans être montré au British Board of Film Censors). En 1938, Gance réalisa une autre version de J'accuse, cette fois avec le parlant et dans la perspective du déclenchement imminent de la Seconde Guerre mondiale. Picquart ne s'éleva aucunement contre la manière qui était celle du général de Pellieux de mener son enquête à propos d'Esterhazy. Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’autre étant l’imposture[2]. Action (428) ... Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de … Gance a rappelé plus tard que "Les conditions dans lesquelles nous avons tourné étaient profondément émouvantes ... Ces hommes étaient venus tout droit du Front - de Verdun - et ils devaient rentrer huit jours plus tard. Il n'y a évidemment aucune demande aux critiques de cinéma de France Inter de dire du bien du film et je crois que les auditeurs savent que les critiques de la rédaction de France Inter font ce qu'ils ont à faire. Afin de filmer les scènes de bataille, Gance demanda à revenir au front et est ré enrôlé dans la Section Cinématographique, de sorte qu'il se retrouva en septembre 1918 à tourner à la bataille de Saint-Mihiel aux côtés de l'armée américaine. Le réalisateur Roman Polanski retourne au grand cinéma avec une reconstitution de l'enquête qui a amené à la réhabilitation d'Alfred Dreyfus. », Le film peut aussi être vu comme tout autre chose qu'une défense de son auteur : sa thématique est aussi celle de la défense de la victime et de l'innocent bafoué, la dénonciation de la forfaiture dans les pages de L'Aurore sous la plume de Zola faisant écho à la dénonciation du viol par Adèle Haenel par voie de presse[2]. À la suite des nombreuses polémiques suscitées par les 12 nominations du film à la 45e cérémonie des César, l'équipe du film est absente de la soirée[53]. » est vraiment tout autre[72]. J'Accuse, long-métrage de Roman Polanski avec Louis Garrel et Jean Dujardin, également présenté à la Mostra de Venise 2019, sort au cinéma le 13 … Projeté à l'Opéra de Nice le 18 novembre 2016, musique (2014) de Philippe Schoeller par l'Orchestre philharmonique de Nice sous la direction de Christian Schumann dans le cadre du festival Manca. Il est menacé, arrêté, emprisonné, mais persiste jusqu'à ce que la vérité éclate et que Dreyfus soit libéré et réhabilité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean DujardinLouis GarrelEmmanuelle SeignerGrégory Gadebois, Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. François et Jean se retrouvent au front dans le même bataillon, où les tensions initiales entre eux cèdent la place à une étroite amitié. Ce n'est pas discutable[56]. La presse française apprécie beaucoup le film qui reçoit la note de 4/5 sur Allociné. It had its premiere at the 76th Venice International Film Festival on 30 August 2019, winning the Grand Jury Prize. France Inter 1:51 Ce n'est pas lui qui le transmit, la chose est avérée aujourd'hui, mais il reconnut lui même avoir transmis de nombreux plis aux juges de la part du ministre, n'excluait pas que le dossier secret pût en faire partie et fut un de ceux qui en proposa l'usage illégal[65]. Les soldats retournent au repos, et Jean retourne chez sa mère. Lorsqu'on lui a demandé s'il considérait J'accuse comme un film pacifiste, Gance a répondu: "Je ne suis pas intéressé par la politique ... Mais je suis contre la guerre, car la guerre est vaine. Genre : Biographie Durée : 130 minutes Réalisateur : Roman Polanski Avec Jean Dujardin, ... le plus grand sans doute de la fin du XIXe siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. J'accuse Un film de Roman Polanski Sortie le 13 Novembre 2019. J'accuse est un drame historique franco-italien coécrit et réalisé par Roman Polanski, sorti en 2019. D'autres ont noté que J'accuse mêle pacifisme et nationalisme, soulignant les inspirations de Gance qui incluaient non seulement Henri Barbusse mais aussi Emile Zola et Richard Grelling. Fin 1894, le capitaine Dreyfus est condamné à perpétuité sur l'Ile du diable pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l'Empire allemand. Introduction du film Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier. Préalablement, elle avait écrit à l'épouse du président de la République Brigitte Macron, au ministre de la Culture Franck Riester et à la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa pour faire part de ses allégations et dénoncer le soutien financier accordé au film par le ministère de la Culture[39]. Lorsque J'accuse fut présenté pour la première fois en France en avril 1919, ce fut un grand succès auprès du public, dont il sembla capturer l'humeur au lendemain de la guerre. », « Je dois dire que je connais bon nombre de mécanismes de persécution qui sont à l’œuvre dans ce film et que cela m’a évidemment inspiré. Dans cet … Année de production : 2019 ... Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. La une ne peut pas laisser indifférent : en haut de la page s’affiche en grand le mot « J’accuse… ! "(KoKi Freiburg 20 mai 2014), Gance a pu filmer de vrais champs de bataille aux côtés de soldats français, comme celui près de Hattonchâtel près de Verdun, et pour la célèbre séquence finale, il a pu se rabattre sur 2000 soldats en permission. Titiou Lecoq voit dans les bons résultats de fréquentation du film dans ses premiers jours d’exploitation, un « aveuglement » et une « indifférence » généralisés en France vis-à-vis des violences sexuelles à l’égard des femmes et des enfants[49]. ». Le coût de réalisation du film était de 525 000 Francs , une somme considérable pour l'époque. La consigne fut toujours claire : il lui confia son secret en lui demandant de n'agir que dans le cas où lui-même serait menacé. Pendant douze ans, cette « affaire » déchire la France de la Troisième République et fait scandale dans le monde entier. [...] Le film est émouvant et choquant. […] En 1922, le film a été raccourci et recoupé, en 2009 la version originale du film a pu être reconstruite. Débloquer les moyens financiers pour produire un projet pareil est impossible si on tourne en français, ce qui est vraiment un gros problème pour ce type de sujet[13]. Le film donne une image plus négative du rôle de Bachir[73],[74]. », Toujours dans le dossier de presse, il indique s'être inspiré de sa propre vie pour ce film, faisant allusion aux accusations de violences sexuelles le visant : « Je dois dire que je connais bon nombre de mécanismes de persécution qui sont à l’œuvre dans ce film et que cela m’a évidemment inspiré. Il s’accompagne d’un dossier pédagogique. Alors que la lumière du soleil disparaît de la pièce, Jean meurt. Scandale d’état de la fin du XIXème siècle l’affaire Dreyfus réunit « honorablement » erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. Elle explique que c'est la sortie en salles du film le 13 novembre 2019, qui lui « impose de parler »[38], jugeant indécente la prise de parole publique de Roman Polanski. C'est un grand spectacle aussi, filmé de main de maître et servi par la crème du landerneau cinématographique, Jean Dujardin (Georges Picquart), en tête, bien parti pour le césar du meilleur acteur[54]. Le tournage eu lieu entre août 1918 et mars 1919. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble sur The Ghost Writer (2010). En fait, « À l’École de guerre, existait une « cote d’amour », note subjective d’appréciation d’aptitude au service d’état-major. Il n'y a aucun échange d'argent. « Film France Inter : un partenariat de recommandation ». Le film «J’accuse» de Roman Polanski, dont la sortie a été perturbée par une nouvelle accusation de viol contre le réalisateur, mène les nominations pour les César 2020, en lice pour douze prix. Federico Pontiggia écrit dans Cinematografo que « J'accuse arrive et nous rappelle que Roman Polanski est un maître du cinéma. Jean Dujardin annule alors son interview prévue lors du journal télévisé de TF1 du 10 novembre[40]. Roman Polanski conteste les faits et envisage des poursuites judiciaires. Sur le site Web d'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film a un taux d'approbation de 100% basé sur 5 critiques, avec une note moyenne de 7,4 / 10. Il s’en était tout d’abord ouvert au général Niox, professeur avec lequel il entretenait une relation amicale, et qui n’avait pu que le consoler : « Il y a une justice immanente ! «J’ACCUSE (j'accuse) raconte une histoire de la Première Guerre mondiale et n’est pas seulement l’un des films les plus techniquement innovants et les plus complexes de son temps, mais il est également entré dans l’histoire du cinéma comme l’une des premières œuvres pacifistes. » Lors d'une interview, Vincent Perez, l'un des acteurs du film, affirme également que le film fait « résonance à sa propre histoire […] et […] est un regard d'adulte sur son histoire[25]. Dans J’accuse, Roman Polanski (Le Locataire, Le Pianiste) revient sur l’affaire Dreyfus et réalise un grand thriller politique sur l’injustice. On peut voir dans J'accuse « une tentative de réhabilitation du cinéaste par lui-même, via la figure par excellence, hitchcockienne, du faux coupable, de Dreyfus, ou via l’innocence persécutée par l’idéologie du temps », mais ce ne serait pas la volonté du metteur en scène[2]. Elle estime nécessaire de revenir tout particulièrement sur la notion de « différence entre l’homme et l’artiste », utilisée par la défense du réalisateur franco-polonais[34],[35]. Il y trouve un livre de ses propres poèmes qu'il déchire de dégoût, jusqu'à ce que l'un d'eux, son Ode au soleil, le pousse à dénoncer le soleil pour sa complicité dans les crimes de guerre. Le film fait l'objet d'une controverse lors de sa présentation à la Mostra de Venise. Les scènes du bagne de Guyane sur l'île du Diable sont tournées à Plougasnou dans le Finistère[17],[18]. J’ACCUSE UN FILM DE ROMAN POLANSKI JEAN DUJARDIN LOUIS GARREL GRÉGORY GADEBOIS EMMANUELLE ... Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXe siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme.