Sur le site Metacritic, il obtient un score de 90⁄100, sur la base de 7 critiques collectées[36]. Dans la composition de ce personnage, Leone démontre qu'il a su intégrer l'essence des grands classiques tels la tragédie grecque et l'œuvre de Shakespeare. Les deux hommes se rencontrent à Los Angeles, mais l'acteur est réticent à interpréter de nouveau ce type de personnage. Finalement, le film coûtera 1,3 million, une somme astronomique si on pense aux conditions précaires dans lesquelles Leone avait dû travailler seulement deux années plus tôt[6]. Après l'explosion du pont, le calme revenu, les deux armées se retirent comme prévu ; les deux associés traversent et arrivent finalement de l'autre côté de la rivière. Sergio dit alors : « Je n'ai pas encore fait le détail de l'éperon. Eli Wallach se souvient que Leone utilisait la lumière et l'ombre en s'inspirant de Vermeer et de Rembrandt[8]. Durant leur enfance, les deux hommes furent compagnons de classe[28],[29]. J'ai signé un contrat fabuleux avec la United Artists. Le film peut être considéré, d'une certaine façon, comme une préquelle alternative de Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus. Suite à un assaut, le capitaine, blessé et ivre, révèle aux deux hommes qu'il rêve de détruire le pont, pour faire cesser ce massacre insensé. Cette scène devait suivre celle (initialement coupée) dans laquelle Sentenza arrive dans un camp sudiste et demande des renseignements sur Bill Carson (voir ci-dessus). Lors de la réédition DVD en 2003, les scènes coupées furent doublées et réintégrées[49] : La scène de torture de Tuco était également plus longue à l'origine mais un problème de détérioration du négatif obligea à la remonter. On aurait pu s’en douter. Tant Eastwood que Van Cleef saisirent que le personnage de Tuco plaisait particulièrement au réalisateur. J'y appris comment gérer un budget car Leone était un grand entrepreneur[8]. Comment diable avez-vous fait pour le savoir ? L'équipe technique et artistique était vraiment multilingue : Leone pouvait parler l'italien et le français, mais très peu l'anglais. En effet ici, l'« Homme sans nom » est un vagabond qui erre à travers la Guerre de Sécession. » et l'autre « Eh ! Eli Wallach interprète le rôle de Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez « Le Truand»; un bandit comique, maladroit et volubile, recherché par les autorités. Comme un robot. ». Origine : Espagne, Italie. C'était l'époque des deux westerns de Sergio Leone. Il part à sa recherche, et le retrouve. À la fin du film, il élimine les membres du clan des Rojos. (Note : Curro Savoy n'a fait que des "cover" sifflés), Alessandro Alessandroni (directeur des choeurs), Enzo GIoIeni (voce solista), Nino Dei, Franco Cosacchi (voce solista), Ettore "Raoul' Lorreccchio, Augusto Giradino, Gianfranco Lai, Lorenzo Spadoni, Renato Cindi - Voix masculines, "The Good, the Bad and the Ugly" (générique d'entrée) - 2:38, "Il Buono, Il Brutto, Il Cattivo (Titoli)" - 2:38, "Il Buono, Il Cattivo, Il Brutto (The Good, The Bad And The Ugly) (Main Title)" - 2:41, "La Carrozza Dei Fantasmi (The Carriage Of The Spirits)" - 2:09, "Marcetta (Marcia) (2004 Digital Remaster)" - 2:52, "La Storia Di Un Soldato (The Story Of A Soldier)" - 3:53, "Marcetta Senza Speranza (Marcia Without Hope) " - 1:40, "Morte Di Un Soldato (The Death Of A Soldier)" - 3:08, "L'Estasi Dell'Oro (The Ecstasy Of Gold)" - 3:23, "Il Triello (The Trio - Main Title)" - 5:02. Dégagé des contraintes budgétaires, Sergio Leone décrit ainsi l'approche du film qu’il pouvait faire comme il le voulait, en tirant parti de l’histoire précédente et de ce qui la faisait fonctionner, et en réfléchissant sur les diverses motivations de Van Cleef et d'Eastwood : « De tout temps j'ai pensé que le bon, le mauvais et le violent ne pouvaient pas exister dans un sens absolu et total. Sachant que Blondin mentirait au lieu de lui donner le vrai nom de la tombe, il décide de former une alliance avec Blondin. Ce n'est pas le cas des deux autres personnages. Sergio Leone sut la mettre en valeur à travers des prises de vues d'un genre nouveau, avec pendant six minutes des plans fixes, d'abord panoramiques sur fond de centaines de tombes, puis de plus en plus serrés et rapides, scrutant le moindre signe des acteurs, un rictus, un mouvement des yeux ou du doigt, dans un montage qui fera école auprès de la génération suivante[27]. Leone doit se déplacer jusqu'en Californie avec sa femme, pour tenter de négocier[6]. C’est le personnage le plus détaillé, on rencontre son frère, on comprend d'où il vient et pourquoi il est devenu un bandit, tandis que les deux autres personnages principaux demeurent mystérieux. ». De même, le personnage de « l'homme sans nom », joué par Clint Eastwood (la constante qui lie les trois films), ne se présente pas dans sa tenue habituelle : il y porte un long manteau de type cache-poussière, et ce n'est qu'à la fin du film qu'il endosse un poncho, adoptant alors l'apparence extérieure du personnage des deux premiers films et matérialisant, selon l'idée de Leone, l'aspect cyclique de la trilogie[1]. », Le camp de prisonniers où sont conduits Blondin et Tuco est basé sur les bas-reliefs en acier d'Andersonville, réalisés en août 1864, alors que 35 000 prisonniers s'y trouvaient. Le bon, la brute et le truand › Blondin à Tuco. On n'arriva donc qu'à filmer la fin de l'écroulement. Considérant le côté méthodique et prudent de ma personnalité, je ressemble aussi à Blondin. Pour Leone, l'idée de l'arène était cruciale, comme un clin d'œil morbide, puisque les spectateurs de ce duel étaient tous morts. Quelques mois s'écoulèrent entre le repérage et le début du tournage, ce qui causa un problème sur le site choisi pour tourner la scène du pont. Et ce cigare-là, encore à brûler[48] ! Et en parallèle, je tournai également Colorado. Le bon, la brute et le truand, casting du film: Luigi Pistilli, Claudio Scarchilli, Lee Van Cleef, Aldo Sambrell, Enzo Petito, Eli Wallach, Mario Brega, Aldo Giuffrè, Clint Eastwood et Rada Rassimov. Les dernières images montrent Blondin s'éloignant sur sa monture à travers les collines. Ils me donnent ce que je veux, ils me le donnent. Mort d'Alberto Grimaldi, producteur du cultissime «Le Bon, la Brute et le Truand» Le cinéaste italien est décédé le 23 janvier à l'âge de 95 ans. Le capitaine de la compagnie qui les accueille leur explique que les combats durent depuis des jours, car les deux parties veulent s'emparer de ce pont stratégique, qu'elles prennent soin de préserver des bombardements. Leone introduit progressivement et longuement ses personnages, par une série de séquences de présentation (25 minutes d’exposition), avec des arrêts sur image nommant tour à tour le Truand, le Bon, la Brute[18]. Il se retrouve aussi dans les listes des meilleurs films de tous les temps des magazines Mr. Showbiz[37], Empire (à la 25e place)[38] et Time Out[39]. Toujours lors du tournage au cimetière, afin d'obtenir de Wallach une expression de surprise aussi sincère que possible pendant qu'il court de tombes en tombes, Leone fit libérer un chien et le laissa courir sur le plateau. Et il était surpeuplé, mais il donnait l'impression que durant la guerre civile, les choses devaient être exactement comme cela. Après avoir quitté la mission, Tuco et Blondin guéri, déguisés en soldats confédérés, sont capturés par un groupe de soldats de l'Union et sont conduits dans un camp de prisonniers[2]. Le film est tourné en Espagne, dans le désert de Tabernas (Andalousie), avec l'approbation du régime franquiste et avec l'assistance de l'armée espagnole. L'histoire du film Le Bon, la Brute et le Truand est supérieure à celles des deux films précédents, avec ses grands thèmes épiques, éthiques et historiques. Acteur (s) : Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef, Luigi Pistilli, Rada Rassimov. Van Cleef se retrouva ainsi en deuxième position avec The Bad et Wallach en troisième avec The Ugly. La musique devait être un accompagnement de l’histoire, marquant soudainement les changements de rythme, comme lorsque la diligence fantomatique sort de nulle part, au milieu du désert, ou accentuant l’aspect tragique de la séquence du camp de concentration, lorsqu’un orchestre de prisonniers couvre les cris des torturés[6]. Leone demanda à l'acteur de reprendre la scène, mais celui-ci déclara qu'il ne la referait plus jamais de sa vie[16]. Le film . Les problèmes avec la scène du pont ne se terminent pas là. Considérant le côté méthodique et prudent de ma personnalité, je ressemble aussi à Blondin. Alors que Blondin déclare à son acolyte qu'il leur faudrait attendre la nuit, ils sont inopinément capturés une nouvelle fois par une patrouille de l'armée nordiste. Donati confirme cette déclaration, ajoutant : « Dans la version finale du scénario, il ne restait pratiquement rien de ce qu'ils avaient écrit. Sa narration est à la fois linéaire, sans les flashbacks récurrents très présents dans Et pour quelques dollars de plus et Il était une fois dans l’Ouest, et parallèle, accompagnant chaque personnage. ma réponse n'était pas agressive, juste factuelle, tkt. Je leur ai dit non. » Vincenzoni déclare avoir écrit le scénario en onze jours[9], mais bien rapidement il abandonne le projet, lorsque ses rapports avec Leone se détériorent. L'Espagnol sent la poudre (licence poétique). En préparant le film, je découvris que durant la guerre civile, il n'y eut qu'une seule bataille au Texas, visant la propriété des mines d'or de l'État. Parmi les plus célèbres westerns de l'histoire du cinéma, il est considéré comme la quintessence du style « western spaghetti ». ». Dans le film Z de Costa-Gavras, on peut voir des hommes de main renverser une grande affiche du film (vers 16 min 55 s). J'ai vu en personne comme on peut manipuler l'histoire. Le critique américain Roger Ebert, qui inclut le film dans sa liste personnelle des meilleurs films[40], déclara que dans son premier jugement, il donnait 3 étoiles à un film 4 étoiles, peut-être parce que c’était un western spaghetti, ce qui ne pouvait être considéré comme de l’art[41]. Wallach risque également sa vie dans la scène où lui et Brega doivent sauter hors du train en mouvement. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Si l'acteur avait soulevé la tête au mauvais moment, une de ces marches l'aurait probablement décapité[6]. Vous me laissez faire mes films comme je le veux, ou alors je pars pour l'Amérique ou pour la France, où on m'accueillera à bras ouverts[8] ! Mais ma plus profonde sympathie sera toujours pour Tuco… Il sait être touchant avec toute cette tendresse et cette humanité blessée. Diverses hypothèses furent avancées pour expliquer ce choix : Leone préférait souvent entendre la musique de Morricone durant le tournage, afin d'inspirer les acteurs. Il propose une alliance à ce dernier qui accepte. Ce scénario n'était qu'une ébauche, mais Vincenzoni avait quand même contacté les principaux interprètes. » Clint, avec sa tête de western, frappait son script de doublage sur le pupitre et disait de sa voix froide et susurrante : « Je répète exactement ce que j'ai dit sur le plateau. D'ailleurs, le morceau d'Akhenaton Pousse au milieu des cactus, ma rancœur comporte une boucle avec une femme chantant Sentenza ainsi que quelques extraits de Le Bon, la Brute et le Truand et de Et pour quelques dollars de plus, principalement avec la voix de Lee Van Cleef. De plus, par la bouche du capitaine nordiste, il dénonce l’absurdité de l’enjeu de la bataille décidée en haut lieu (« une crotte de mouche sur une carte ») et prononce une diatribe cynique sur l’alcool, refuge du soldat, qui sera censurée dans la version italienne. La scène suivante montre Tuco chevauchant dans les collines à la recherche de Blondin. Sentenza n'a pas d'âme, il est un professionnel dans le sens le plus banal du terme. Lorsque Leone lui offre un rôle dans son prochain film, celui-ci hésite, bien qu'il s'agisse de sa seule offre de travail. Laissant son chapeau sur l’estrade et pendant que les villageois le remplissent, Tuco entre dans une taverne et demande si un homme grand et blond (Blondin) est passé en ville. Puis il est rejoint par ses camarades et promet à ceux-ci un beau pactole. » Cinquini s'approcha et lui répondit : « Ce n'est pas grave, ne te préoccupe pas d'une bagatelle comme l'éperon. Avec le film suivant (Il était une fois dans l'Ouest), il espérait clore le genre. Après le succès de Pour une poignée de dollars et de Et pour quelques dollars de plus, les dirigeants de United Artists contactèrent le scénariste des deux films Luciano Vincenzoni pour acquérir les droits de ses œuvres précédentes ainsi que de ses prochains westerns. J'ai une vieille chanson romaine gravée en mémoire, une chanson qui me semble pleine de bon sens : Un cardinal est mort. Eli Wallach fit quelques allusions à propos de l'histoire de cette suite présumée : « Tuco est toujours à la recherche de ce salopard. Il me dit : « J'ai ici huit livres et ils font tous référence à cet évènement. Revenez dans deux ou trois jours, je ferai quelques recherches d'ici là. Quand on mène une enquête, quand il est nécessaire d’aller réchauffer quelques pistes un peu froides, il faut tôt ou tard se résoudre à prendre la route du pénitencier. Durant ce temps, un troisième personnage nommé Sentenza, un tueur sans pitié, apprend l'existence d'un coffre rempli de pièces d'or des Confédérés, caché par un soldat nommé Bill Carson. Sergio Donati raconte : « On lui trouva un cheval docile et amadoué comme une bête de cirque, mais pour pouvoir y monter, il lui fallait une chaise et il fallait que quelqu'un tienne l'animal. La version DVD de 2003 en propose une reconstitution à partir de ces éléments. Blondin révèle alors que l'or n'est pas enterré dans cette tombe, qui ne contient qu'un squelette. Abonnez-vous pour recevoir les nouveautés par mail, Le Bon, la brute et le truand - MULTi HDLight 1080p, Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef, Luigi Pistilli. Eastwood remarque ironiquement à propos de la trilogie : « Dans le premier film j'étais seul, dans le deuxième nous étions deux, ici nous sommes trois. Genre : … Tous les deux s'entendent très bien, partageant le même sens de l'humour étrange. Ce sont ses talents d'acteur qui lui permettaient de si bien personnifier des rôles si éloignés de sa propre personnalité. La musique donnait un certain lyrisme à toutes ces images, alors la scène de suspense prenait une valeur chorégraphique[9]. Le Bon, la Brute et le Truand Pendant la Guerre de Sécession, Tuco et Joe se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco connaît le nom du cimetière où se trouve l'or, mais Blondin connaît le nom de la tombe où il est enterré. La phrase écœurée de Blondin qui commente la bataille du pont : « Je n'avais encore jamais vu crever autant de monde... » synthétise ce que Leone voulait transmettre[6]. Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. » En effet, oui, ce n'était qu'un « détail de l'éperon », mais en arrière-plan il voulait voir toute la vie de la ville, avec les gens qui marchent et les cavaliers qui passent. Le groupe Gorillaz a nommé une de ses chansons Clint Eastwood car ce morceau utilise un sample de la bande originale de Le Bon, la Brute et le Truand[52]. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Synopsis Le Bon, la Brute et le Truand. Ils sont donc contraints à travailler ensemble et à se secourir à tour de rôle. » Lorsque vint le jour où il fallait filmer ce « détail de l'éperon », Cinquini demanda à Sergio s'il voulait le faire maintenant. Sergio Donati fait remarquer : « Parmi les trois, Eastwood est sans doute celui qui ressemble le plus à son propre personnage : fermé, taciturne, ironique[12]. Pour Leone, le côté visuel d'une scène était plus important que les dialogues (sa connaissance de l'anglais étant très limitée). Lorsqu'il vit le résultat, Sergio Leone fut enthousiasmé par notre « travail macabre »[25],[26] ». Leone était furieux contre le responsable des effets spéciaux. Il subsiste cependant des photos de tournage ainsi que la bande-annonce française qui en contient deux très courts extraits. Dans le début du film, ce thème est exécuté d’une façon originale : deux voix masculines vocalisent en duo, l'une criant « Ah ! Enfin, Leone modifie sa mise en scène pour la bataille, et abandonne son illustration habituelle de la violence pour une prise de vue quasi documentaire, sans héroïsme, en une série de travellings cadrés de loin[11]. De façon plus complexe, tandis que Blondin va être surpris dans une chambre d’hôtel par un groupe de tueurs, un recadrage passe au décor d’une rue bruyante (voir ci-dessus le « détail de l’éperon »), où l’arrêt soudain d’une colonne de soldats et le silence qui s’établit permettent à Blondin d’être alerté par le cliquetis d’éperons des tueurs qui montent l'escalier. Depuis 2014, une association locale (, instrument à vent en terre cuite de la région des Abruzzes, version grave de l', Classification de la trame sonore du film selon Billboard Magazine, « Classification des 100 meilleurs films de tous les temps d'après les lecteurs de, Le Bon, la Brute et le Truand sur movie-censorship, 'The good, the bad and the ugly, by The Ukulele Orchestra of Great Britain (UOGB)', https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Le_Bon,_la_Brute_et_le_Truand&oldid=179186734, Film avec une musique composée par Ennio Morricone, Page du modèle Lien web comportant une erreur, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en italien, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Guerre de Sécession/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Durée : 161 minutes / 178 minutes (version longue, 2002), Alessandro Alessandroni – Sifflé et responsable des choristes I Cantori Moderni (voir ci-dessous excepté Alidé Maria Salvetta - n'appartenant pas au groupe I cantori Moderni - executrice seulement en concert plus tard dans les années 1980 (ex : Concert de Corbeil-Essonnes, 1987). Ce n'était pas une chose facile à faire. Pour la version américaine, leurs voix originales furent conservées et celles des autres interprètes furent doublées en anglais. Il a fait le bien et le mal. Seulement ces messieurs bureaucrates du cinéma italien cherchent à me mettre des bâtons dans les roues. Je suis fait un peu comme ces trois hommes. Wallach ne comprenait pas l'italien, alors il utilisait le français pour communiquer avec les Italiens. La trame, les personnages et certaines scènes du film coréen Le Bon, la Brute et le Cinglé (2008) est fortement inspirée du film et son titre est d'ailleurs un clin d'œil direct. ». »), et dès qu'il a trouvé l'or, il est forcé par Blondin à se passer un nœud coulant autour du cou, puis à se tenir debout en équilibre sur la traverse d'une croix, les mains liées derrière le dos. Plutôt qu'un western, Age-Scarpelli avaient écrit une espèce de comédie se déroulant dans l'Ouest[6]. Nous étions en Espagne. De fait, il me fallut six semaines pour écrire ce qu'on appelle le « texte avec les lèvres ». Le film fut projeté en public pour la première fois le 23 décembre 1966 en Italie. Tuco réussit cependant à survivre et après une traversée de plus de 100 km, il arrive, assoiffé et complètement épuisé, dans un petit village. J'ai signé un contrat fabuleux avec la United Artists. Au sein de cette dernière, dénichez facilement et rapidement un produit Bon La Brute Et Le Truand à prix bas. Scarpelli décrit comme fatale sa rencontre avec Leone. » mêlés imitent l’animal et selon Morricone évoquent la férocité animale de l'Ouest sauvage. Leva se rendit donc à Madrid en auto, pour prendre livraison du squelette parfaitement conservé, exactement tel qu'il apparaît dans la scène du cimetière. La musique de Morricone fut en grande partie écrite avant le début du tournage, ce qui représentait une amélioration par rapport aux films précédents, où des limitations de budget ne permettaient pas une telle flexibilité. », Sergio Donati, lors d'une visite de contrôle, constata avec horreur que Knox avait considérablement modifié les dialogues, dans un effort de synchronisation avec les lèvres. Il inscrit le véritable nom de la tombe où est caché l'or sur une pierre, qu'il dépose au milieu de l'esplanade circulaire qui forme le centre du cimetière. Les compositions uniques de Morricone, dans lesquelles il utilise des détonations, des sifflements (d'Alessandro Alessandroni) et du yodel contribuent à créer l'atmosphère qui caractérise le film. Cependant, malgré toutes ces préparations, le projet fut annulé lorsque Leone décida de ne plus tourner de western et ne donna pas la permission d'utiliser le titre et les personnages[8].