Par jalousie, étrangle le 5 novembre 1850 son épouse Hortense Lefèvre, 22 ans, quand celle-ci, lasse de son attitude, lui dit ses intentions de le quitter pour aller vivre à Paris. Demande à ce que l'ancien procureur de Neufchâtel, M.Boné, devenu juge d'instruction, lui rende visite : il lui remet la lettre suivante : PARRICIDE, 29 ans, commis de banque. Réveillé à 4h, aucune émotion. Acquitté par la même cour le 11 août 1848 pour avoir sévèrement battu sa mère le 18 avril précédent à Petit-Paris. Prévenus le 13 à 4 heures du matin, peu de réactions de leur part. La foule reste silencieuse. Le 28 mars 1839, à Poligny, tente d'assassiner sa femme Marie Douffre, 54 ans, puis la maltraite et l'affame tant que, le 04 août 1840, on la retrouve presque morte sur un grabat. Le 30 septembre 1852 à Uzès, abat de six balles le vicomte Jean-Antoine-Tancrède de Dampmartin, 65 ans, maire d'Uzès et conseiller général du Gard, jaloux d'avoir évincé des listes municipales. Temps de brume. Jean-Baptiste "Ma-Mère-est-morte" Boucher. 21 ans, tailleur de pierres. Alors qu'il est placé, le bourreau n'appuie pas assez fort sur le déclic, et le couperet ne tombe pas. Durant le trajet jusqu'à la place aux foires/plan des Bouchers, prie à voix basse en demandant l'intervention des saints, notamment de la Vierge Marie, cependant en voyant la foule se presser pour le regarder passer, s'écrie : "Venez ! Arrivé au Pont-Colbert, grimpe les marche, entend l'arrêt de mort, reçoit l'ultime bénédiction puis est basculé. Parcourt 200 mètres, serein, souriant aimablement, comme s'il allait à sa délivrance. Prévenu par le greffier en chef, reçoit la visite de l'abbé Lesage, s'entretient une heure avec lui. Voleur, mauvais payeur, logeant à Port-Villez, menacé d'expulsion à l'été 1863. Assassine à Casseneuil le 05 décembre 1847 son beau-père Barthélémy Daurios en lui brisant la nuque d'un coup de pierre, sa belle-soeur Marie Lescazes, épouse Daurios, à qui il coupe le bras gauche à coups de serpe avant de la défigurer avec la même arme et de tenter de l'étouffer avec des cendres, et sa belle-mère, Marguerite Thoueilles, épouse Daurios, qu'il égorge avec un couteau de boucher, la décapitant presque, pour tenter de leur voler 1200 francs, mais s'enfuyant avant de cambrioler les lieux, effrayé par des passants. Mon pauvre père ! Abusant de sa fille Marie pendant douze ans, père de ses trois enfants, à la naissance du quatrième bébé, le 25 janvier 1843 à Bardenac, le tue en lui comprimant la tête. Après l'ultime bénédiction, se livre aux exécuteurs d'Orléans, Bourges et Angers. Déjà suspecté trois ans plus tôt d'avoir commis un quadruple assassinat dans la même ville. Son arrestation à Paris permet de le relier aux deux autres crimes encore jamais élucidés, et de retrouver le cadavre de Chauvin. Le 02 février 1835, à Saint-Pardoux, tuent à coups de marteau Léonard Bouleau, le mari violent et ivrogne de sa maîtresse, François Bouleau, 14 ans, est envoyé en maison de correction jusqu'à ses vingt ans. Le Sauveur, en allant au Calvaire, n'avait pas de chaussures." 34 ans, cultivateur. Demeurant au 37, route de Bagnolet, dans l'immeuble acheté par ses parents décédés, en compagnie de son frère Manuel et de la veuve Dufour, compagne de ce dernier. Chez le concierge, demande et voit un verre de cidre, puis est placé dans une cellule en compagnie d'un gardien. Le 27 février 1861, à Loudun, tente d'égorger avec une alêne Mme Vautier, cabaretière, pour la voler. En sortant de prison, attaché dans la camisole, se dit seul coupable et affirme mériter son sort, donne quelques détails sur son crime. Foule immense, mais silencieuse. Jean-Nicolas Robert, 62 ans, manouvrier, est acquitté. Il n'y a donc d'impunité que pour les femmes ?" Une demi-heure avant d'arriver à Saint-Haon, profitant d'une halte pour reposer les chevaux, Annette admire le paysage. Mouvement de peur en voyant la guillotine en sortant de la prison, mais s'avance fermement et prie jusqu'à la bascule. J'en demande bien pardon à Dieu et aux hommes." Descend du fourgon à l'entrée de la carrière, va à pied jusqu'au poteau avec l'aumônier, puis prie à genoux en tournant le dos au peloton. 19 ans, terrassier au chômage. Rose Tyran, 42 ans, la compagne d'Estève, complice, est condamnée à vingt ans de réclusion criminelle. Je déclare, dans toute la plénitude de ma raison, que je veux mourir en chrétien, en catholique, en prêtre... autant que cela peut encore dépendre de moi. Va à pied à l'échafaud, dressé place du Foirail en face du Petit Séminaire, grimpe les marches, soutenu par l'aumônier et un aide-exécuteur. Au greffe, refuse le verre de vin chaud qu'une religieuse lui avait préparé, et n'accepte aucun aliment. Frère d'un criminel condamné à perpétuité quelques années plus tôt pour assassinat. Il faut associer à cela au moins une dizaine de cambriolages commis sur la même période, parfois avec menaces et violences. Étrangle le 30 novembre 1834 son ancienne patronne Mme Denoyelle, mère du maire de Neufchâtel, pour la voler. Babin embrasse le prêtre, les exécuteurs et leurs aides, puis se place seul sur la bascule en embrassant légèrement le crucifix une dernière fois. Condamné en 1862 pour vol qualifié à douze ans de travaux forcés. Se montre résigné, et durant la messe de l'aumônier Bergeret, fait preuve d'un incroyable sang-froid, répondant en latin sans se tromper, replaçant soigneusement une feuille qui venait de se décoller du livre de prières. Etranglent Elisabeth Wissemer, 32 ans, domestique, puis sa patronne, Marie-Anne Reibel, 73 ans, rentière, à Benfeld dans la nuit du 30 au 31 octobre 1862 pour voler vêtements et plusieurs milliers de francs en pièces d'or. www.alpiniste.fr Grand choix de marques ! Remercie les prêtres, puis monte dans la charrette. J'avais cependant laissé cette fille passer, et je m'étais retiré sur l'autre rive du chemin. Dès lors, plonge dans le plus total abattement, à tel point qu'après la toilette, doit être assise sur une chaise pour être placée sur la charrette. Remercie et fait ses adieux à tous les gardiens, se soumet docilement à la toilette. 51 ans, cultivateur. A la chapelle du Palais de Justice, entend la messe, prie et s'entretient avec l'aumônier, demande qu'on donne son argent, ses boucles d'oreille et ses rares possessions à sa mère. pointing your domain name to DigitalOcean's name servers. On le descend de voiture, et il s'écrie : "Mes amis, mes amis ! PARRICIDE, 36 ans, marinier. Mon enfant ! 28 ans, laboureur. In the Enter Domain section, enter the domain name. Dénoncés par deux autres co-détenus, ils échouent, et leur victime survit. Le 25 juin 1848, entraînent dans un guet-apens, à l'intérieur de l'auberge de la Belle Moissonneuse, route de Fontainebleau (76, avenue d'Italie), le genéral Jean-Baptiste Fidèle Bréa, 58 ans, et son ordonnance, le capitaine Armand Thérèse Mangin d'Hermantin, 37 ans, venus négocier avec des insurgés suite à des manifestations provoquées par la suppression des Ateliers nationaux, et les abattent. 25 ans, sans profession. Demande à voir son époux, mais comme on lui explique qu'il est trop tôt, elle se laisse confier aux exécuteurs d'Amiens et de Douai. Assassina.t. Voile retiré, regarde le crucifix puis le couperet. Condamné une première fois à Paris, arrêt cassé. Elle avait été payée pour ce crime 25 écus, plus de la nourriture pour ses enfants, par Fleuter, mari violent et adultère ! Antoine Joseph Louis Armand et Jules "Delaval" Mark. Empoisonna le 12 juillet 1856 à Strueth Catherine Ritter, épouse Emberger, sa femme enceinte, et récidive en empoisonnant le 02 août 1856 sa belle-fille, Marie-Anne Kloetzler-Ritter, 7 ans, à l'arsenic. Réveillé à 4h30 par le gardien-chef, dormait bien. Il faut l'arrivée de l'aumônier pour qu'il comprenne ce qu'il se passe, et là, se fâche violemment. 32 ans, garçon meunier. Prévenu vers 16h le 14, ne manifeste aucune émotion. Cédant finalement aux demandes de l'abbé, avoue être l'assassin de Fourcet, aveux consignés par procès-verbal. 40 ans, journalier. Au revoir !" Dès son sortir de la chapelle, bien plus ferme et courageux qu'au réveil. Ayant croisé la route d'Henri Demary, un fugueur de 10 ans, à Saint-Sorlin, en août 1850, il le viole, l'éventre et le dépèce. Demande pardon à Dieu pour ses crimes et gémit : "La malheureuse !" Salomon "Mayer" Gugenheim, 36 ans, colporteur, est condamné à perpétuité, Émile Bloch, 39 ans, marchand ambulant, à huit ans de prison, Joseph Lambert, 35 ans, marchand de plumes métalliques, à six ans de bagne, Bernard Meyer, 38 ans, marchand, à quatre ans de prison, Salomon Ulmo, 61 ans, négociant, à huit ans, Madeleine Minder, veuve Gaul, 44 ans, concierge, à cinq ans de bagne, Marguerite "Chrétien" Chatelain, 24 ans, à cinq ans de prison, Marie Milice, 35 ans, à six ans de prison, Louis Meyer, 35 ans, tripier, à deux ans de prison, et Léon May, 44 ans, marchand de plumes métalliques, à six ans de prison. Au pied de l'échafaud, le curé récidivant dans son appel à la conversion, le repousse plus violemment : "Retirez-vous, Nom de Dieu ! Quitte la prison en tenue parricide, à bord d'une charrette, en compagnie de l'aumônier. Tente d'arrêter une diligence, mais le cocher lui décoche un coup de fouet : Jouve tire un coup de fusil sans blesser quiconque. N'écrit rien, avait écrit la veille à sa mère pour lui demander pardon. Peu de monde sur le trajet, exécution non connue du grand public. Dernière exécution à Montauban du XIXème siècle. 37 ans, terrassier. Tue le 23 août 1869 Joseph Vermuth, 18 ans, co-détenu à la centrale d'Ensisheim, d'un coup de rasoir qui le décapite presque. Grousteau dénonce les terrassiers : Rottier et son collègue Thomas Rétif sont arrêtés, mais faute de témoins - ceux-ci ont peur -, bénéficient d'un non-lieu. 56 ans, cultivateur. L'un des aides donne un peu de mou au poignet, un autre lui fait boire un peu d'eau-de-vie supplémentaire, et après avoir salué l'assistance, va pour grimper dans le fourgon. Rue Damozanne à Caen, le 20 avril 1838, assassine d'un coup de marteau dans la tête la veuve Verlingue, sexagénaire, pour lui voler des chaussettes et de l'argent. 54 ans, aubergiste. Descend presque d'un bond de la voiture sitôt les portes ouvertes, puis soutenu par l'aumônier, dit à l'exécuteur : "Veuillez m'ôter ma casquette !" 25 ans, charretier de labour. Tue à coups de hache en juillet 1846 au Bon-Coin, entre Nancy et Villers-les-Nancy Nicolas Hugo, aubergiste, son ancien patron qui avait témoigné contre lui en 1843 dans une affaire de vol de poissons qui lui avait valu deux ans de prison. 26 ans, domestique agricole. Assassine à coups de hache, dans la nuit du 06 au 07 avril 1857 à Livry, Louis Mouty, 39 ans, propriétaire terrien, pour lui voler ses économies. S'habille puis remarque aigrement : "C'est bien malheureux lorsqu'on est resté honnête homme jusqu'à quarante ans de mourir sur l'échafaud !" Refuse toute nourriture, grimpe dans la voiture à 5h45. Avait été condamné en Italie à trois ans de galères pour désertion, et avait également assassiné le 08 mars 1831, avant de rejoindre la France, assassiné un homme. En larmes, Joseph lui dit : "Monsieur le procureur impérial, je regrette vivement de n'avoir point dit la vérité devant la Cour d'assises et d'avoir nié mon crime. 20 ans, charretier, fils de bonne famille. Réveillé par l'abbé Hugon à 5h, s'asseoit sur son lit et dit "Ah, c'est donc pour aujourd'hui !" A la gare, obtient quatre cigares, alors qu'il en voulait un. Prévenu à 6 heures par le père Maimbourg, curé de Colmar, surpris mais résigné, dit qu'il trouve sa mort juste et qu'il souhaite qu'elle serve d'exemple. 50 ans, cultivateur. Montage des bois par temps de neige. Joseph Romback est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Blesse également une fidèle qui cherchait à le désarmer. 43 ans, sans profession, voleur récidiviste. 26 ans, sans profession. Réveillé à 3h ; revenu à des sentiments chrétiens durant son emprisonnement, se montre calme, et demande à entendre la messe, puis communie. A la toilette, demande à l'exécuteur de faire attention au col de sa belle robe, et aussi de ne pas lui trancher les oreilles en lui coupant les cheveux. Remarquant la femme du concierge de la maison d'arrêt, Afaux lui confie veste et sabots pour qu'ils soient remis à sa femme. Employait pour ce faire un mélange de nicotine et de digitaline. Réveillé à 4h par l'abbé Folley et le docteur Bérigny. Seul Geffroy est menotté. Assassine le 08 août 1844 à Marcillé-Robert Jeanne Cadot, veuve Bonner, et son petit-fils de six ans, à coups de coin de fer et de pic, selon une méthode en pratique dans les bagnes et baptisée "saignée du mouton", pour voler 1500 francs. Mourir si jeune, à quarante ans ! Mes pauvres enfants !" Ne m'abandonnez pas !". Péret, Coutelou, Galibert, Boyer et Marne sont, eux, condamnés à la déportation dans une enceinte fortifiée. Refuse de manger, est très abattu et parle sans cesse de ses enfants. Réveillé une première fois à 6h par un envoyé du procureur général pour recueillir ses déclarations. Accusé en outre d'une tentative de viol sur une jeune femme de Corbenay. 25 ans, toilière en crin. Le 09 juillet 1842, blesse un gardien à coups de sabre. Je suis content d'apprendre que le terme de mes souffrances est enfin arrivé." mon père ! Dumesnil, dans des affaires immobilières, avait donné raison aux rivaux de Julie Barbier, épouse Denis, patronne et maîtresse de Robert, et celle-ci avait décidé de se venger en chargeant son amant de faire le travail à sa place. L'instruction prouva que le 04 octobre 1844, Hersent avait lui-même mis le feu à des granges appartenant à M. Prévost, pour un préjudice d'au moins 6.000 francs. Affirme aussi être juif pour l'en dissuader. Incarcérés à la prison de Loos. Réveillé par le directeur de la prison à 7h15, dormait profondément, peu d'émotion. Libéré le 13 août 1866 du pénitencier de Chiavari. Arrivée à 6h30, conduit dans une salle de la mairie, y discute avec l'aumônier Foucault. 32 ans, serrurier, déjà condamné en 1833 à huit et douze ans de bagne pour cambriolage. Pâlit en voyant la machine, mais continue à marcher fermement. On lui propose une chaise, car on craint une nouvelle faiblesse de sa part qui le ferait tomber du banc où il se trouve. Se confie calmement aux exécuteurs. Quitte la prison en voiture à 7h30. 31 ans, sabotier. Jugé également pour les viols répétés, durant l'année 1854, sur sa nièce mineure Marie-Adèle Laval, journalière. Blesse grièvement dans la nuit du 06 au 07 décembre 1851, rue Roderie à Valence, sa mère, la veuve Richer, à coups de couteau de cuisine, affirmant qu'elle l'avait dénoncé aux autorités. La fatalité m'a emporté, je n'avais jamais été heureux... au fait, ce qui est fait est fait ! Noya sa femme Monique Paneboeuf, épouse Biran, dans la nuit du 18 au 19 novembre 1832, dans un lavoir public de Caubiac, où le corps est repêché le 01 décembre suivant.